Le Protectorat de l'ombrelle T1 : Sans Âme le manga

Sans Âme version Manga de Gail Carriger et REM



Editions : Pika Graphics
Sortie française : 12 Mars 2014
Nombre de pages : 229

Résumé 4ème de couverture :

L'existence d'une éternelle célibataire dans le Londres de l'époque victorienne n'est déjà pas des plus simples, mais elle peut s'avérer infiniment plus compliquée si la jeune femme en question est une "sans âme", un être paranaturel, chaînon manquant entre les mondes naturels et surnaturels.
Mademoiselle Alexia Tarabotti possède cette disposition unique et lorsqu'un vampire errant se jette sur elle et trouve la mort lors d'une soirée mondaine, sa situation devient en effet incroyablement plus complexe !
À présent embarquée dans une intrigue aux enjeux mortels, Alexia doit s'en remettre à ses talents afin de déjouer les forces qui conspirent contre elle. Mais il se pourrait bien que ce soit Lord Conall Maccon, loup-garou de son état, et leur flirt naissant, qui la plongent réellement dans le plus grand des embarras !


Voilà une chose que j'adore, lire une version illustrée d'une histoire pour laquelle j'ai eu un véritable coup de coeur. Celles et ceux qui suivent régulièrement mon blog savent à quel point j'aime et j'adore la saga du Protectorat de l'ombrelle écrite par Gail Carriger. Et bien voilà la chronique de la version manga du tome 1, Sans Âme, illustrée par REM. C'est une véritable réussite !


Une histoire de loup-garou et d'ombrelle

Non bien évidemment, l'histoire va bien plus loin que cela. Comme précisé dans le résumé, Alexia Tarabotti, l'héroïne, est une paranaturelle. Une espèce peu répandue je vous l'accorde, dont la particularité est qu'elle rend humain vampires et loups-garous rien qu'en les touchant. Évoluant dans une société londonienne tout à fait au courant de l'existence des surnaturels, Alexia doit non seulement se méfier des créatures de la nuit, mais également de toute personne aussi humaine soit elle. Car sa nature est un véritable mystère pour tout le monde, y comprit pour elle-même. 

Ne désirant pas m'épancher plus longuement sur l'histoire, je vous suggère de lire la chronique du roman, bien plus étoffée, que vous trouverez ici.


L'imagination se fait aider

J'imagine que les illustrations ont certainement été approuvées par l'auteure. En tout cas je l'espère. C'est pour cela que je suis plus que ravie de lire ce manga. Pour moi, il m'est désormais possible de voir les personnages tels que les a vraiment imaginés et créés Gail Carriger. Et je dois dire qu'aucun d'entre eux ne m'a déçue. Au contraire, j'ai par exemple enfin une idée de la laideur incommensurable des chapeaux d'Ivy, la meilleure amie d'Alexia, et ce n'est pas peu dire ! Ce qui m'amène également à parler de la technologie, élément très largement abordé dans toute la saga du Protectorat. Car dans le roman, les machineries décrites avec des termes très techniques sont souvent difficiles à imaginer visuellement. Grâce aux illustrations du manga, j'ai pu comprendre des passages du roman que j'avais bien du mal à saisir auparavant. 


Le paradoxe de l'illustration

Si les images nous apportent bien plus de détails sur les décors, les objets et l'aspect physique des personnages, elles balaient toute une partie des détails apportés par le roman. L'humour très incisif de cette saga réside évidemment dans les répliques mémorables d'Alexia, mais également dans la narration interne, tantôt du point de vue d'Alexia, tantôt du point de vue de Conall, et quelques fois de celui des personnages secondaires tels que Lord Akeldama ou le professeur Lyall. Cette narration interne est complètement absente dans le manga, et cette absence se fait très ressentir. Mais d'une certaine manière, les illustrations réussissent plus ou moins à rattraper cela. L'humour est bien là, mais d'une autre façon. Il réside plus dans les actes visuels et la gestuelle des personnages que dans les mots, comme cela pouvait être le cas dans le roman. C'est ce qui m'a plu dans ce manga : il m'a permis d'explorer d'une autre manière une histoire que je connaissais déjà et que j'adore.


Quelques mots sur l'histoire pour les curieux

Certains d'entre vous n'ont certainement pas lu le roman, peut être même qu'ils n'en ont pas du tout l'intention. Si seul le manga vous intéresse, sachez que l'adaptation est d'une très bonne qualité. L'histoire est cohérente, riche et très bien ficelée. Le manga manquera peut être tout de même de profondeur par rapport à la version roman, mais si l'on choisit de ne faire aucune comparaison, c'est assurément un livre excellent.



Adepte ou non du Protectorat de l'ombrelle, je vous le conseille :)



3 commentaires:

  1. J'ai beaucoup aimé cette adaptation. Avec la richesse de l'histoire de base ça n'était pas gagné et pourtant l'essentiel est là, même l'humour. Le dessin est très chouette et je trouve même qu'il met un peu plus en valeur le côté steampunk. J'ai juste eu du mal à me faire à la tête de Lord Maccon car il fait quand même un peu jeunot là ^^ Mais bon ça passe quand même avec le côté grand gamin qu'il a dès fois (dans le T3 particulièrement).

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  2. Tout à fait. Moi je t'avoue que je l'imaginais comme ça. Mais les deux qui répondent totalement à mes critères sont Lyall et Akeldama !! J'ai hâte que le tome 2 sorte en tout cas :)

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  3. J'ai adoré cette adaptation et je compte très prochainement lire les romans;)

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