Mémé dans les orties d'Aurélie Valognes


Edition : Le Livre de poche, 2014, 7,20€, 266 pages.
Résumé : Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre - certains diraient : seul, aigri, méchant -, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son coeur. 


Premier livre de cette auteure, c'est une très bonne découverte. Il se lit vite et bien et fait une parfaite lecture pour les vacances. C'est le genre de lecture cocooning qui fait du bien. 

L'histoire est celle d'un octogénaire, aigri et blasé par la vie. Ferdinand est plutôt du genre asociale qui préfère la solitude même si son passe-temps favoris est d'ennuyer le plus possible mme Suarez, la concierge de l'immeuble. Elle-même n'est pas vraiment sympathique et les deux se livrent une guerre sans merci. 

L'auteure prend le temps de présenter son personnage et d'exposer la situation. La fillette et la grand-mère ne sont introduites que tardivement dans le roman, contrairement à ce que le résumé pourrait nous faire croire. De ce fait, j'ai trouvé le premier tiers de l'histoire un peu long. Mais à partir du moment où Juliette et mme Claudel font leur entrée, les choses s'accélèrent et deviennent beaucoup plus intéressantes. L'auteure fait aussi quelques bonds dans sa chronologie. J'ai honnêtement eu du mal à suivre quelque fois. C'est une façon d'agencer son histoire que j'apprécie souvent, mais ici, certains passages m'ont perdue. Si je devais reprocher quelque chose, ce serait ces deux points. Pour le reste, j'ai passé un excellent moment !

Les personnages sont attachants, bien construits et l'histoire est cohérente et intéressante. Cerise sur le gâteau, nous avons droit à un happy ending. Ce qui est vraiment appréciable ! Finalement, nous suivons la rédemption d'un papi, qui, après avoir passé sa vie à gâcher celle des autres (parfois même sans le vouloir), décide de se mettre à aimer, et de changer son regard sur son attitude. 

On s'attache assez vite à Ferdinand mine de rien. J'aurais aimé que ce roman soit un peu plus long. Mais la promesse de passer un bon moment est remplie. C'est l'essentiel !






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