Reine des ronces de Richelle Mead
Edition : Milady
Année de parution : 2010
Nombre de page : 506
Résumé :"Eugénie est devenue reine de Terre-de-Daléa. Mais ça n'a rien d'une vie de château. Son royaume est en ruine, tout comme sa vie sentimentale... Et il y a toujours cette prophétie qui annonce que son premier né détruira l'humanité. Pour l'heure Eugénie s'inquiète. Des jeunes filles sont enlevées en Outremonde et tous s'en contrefichent y compris les hommes de sa vie. Qu'est-ce que ça cache ?"
Mon avis
Voilà un deuxième tome à la hauteur du premier de la série, voire même meilleur. Dans ce tome 2, la relation d'Eugénie avec l'Outremonde et ses habitants s'approfondie. Maintenant reine de l'un des royaumes outremondiens, notre shaman préférée se retrouve à la tête d'un peuple et d'une terre dont elle n'avait pas envie. Mais ses problèmes ne s'arrêtent pas là . Son royaume s'étant modelé selon le lieu préféré d'Eugénie, elle lègue à ses sujets une terre aride et désolée, sans aucune ressource de nourriture. Comment gèrera-t-elle un royaume dont elle ne voulait pas, en proie à la famine et à la pauvreté ? Parallèlement à ce "petit" problème, des disparitions de jeunes Étincelantes sont signalées. Évidemment, c'est à la reine de Terre-de-Daléa de régler l'affaire.
L'intrigue
Je trouve ce tome vraiment très intéressant sur le plan de l'intrigue. Eugénie en sait maintenant plus sur ses origines. Elle maitrise également ses pouvoirs, ou tout du moins, elle y arrive mieux que dans le premier tome. L'auteure nous propose une intrigue principale (les disparitions), autour de laquelle gravite une intrigue secondaire (le royaume désolé), sans compter les relations privées que doit gérer notre héroïne. Richelle Mead a su rendre cohérentes chacune de ses intrigues. Elle les a développées avec une certaine finesse, et a su les entremêler, sans créer un sentiment d'incrédibilité. J'ai aimé, vraiment !
L'atmosphère
Je rajouterai également qu'il s'agit d'un tome bien plus sombre que le précédent. Et pour avoir lu le troisième (dont la chronique sera écrite sous peu), et avoir commencé le quatrième, je peux affirmer qu'il s'agit du tome le plus sombre de la saga. Eugénie devra faire face à des événements extrêmement violents et durs. Entre son royaume qui dépérit, la disparition des jeunes filles, et la prophétie qui la menace, la jeune reine devra prendre du recule, et rassembler tout son courage pour aller de l'avant, et affronter ses ennemis. Mais heureusement, elle ne sera pas seule face à ces épreuves.
Les personnages
On retrouve évidemment les personnages principaux du tome précédent. Dorian est fidèle à lui-même, une impressionnante suffisance, des sourires espiègles, des répliques cinglantes, et une totale incapacité à gagner l'entière confiance d'Eugénie. Kiyo quant à lui, se montre plus honnête, mais fait preuve d'un certain manque de soutien envers notre héroïne préférée. Lequel choisir alors ? On peut comprendre que le choix d'Eugénie soit difficile. Même si personnellement, je choisis Dorian sans la moindre hésitation.
À côté de cela, la relation entre Eugénie et sa petite soeur Jasmine est plus approfondie. Les deux jeunes femmes, quoi qu'en très mauvais terme (Eugénie garde Jasmine enfermée dans son château), vont apprendre à se connaitre.
Je ne dirai rien sur les nouveaux personnages, parce qu'ils ne m'ont franchement marquée, si ce n'est la reine de Terre-d'Alisier ainsi que son fils, qui auront une certaine importance pour ce tome-ci et le troisième.
Je n'ai pas fini le quatrième tome, mais pour le moment, le tome 2 est mon préféré !