Confessions d'une accro du shopping de Sophie Kinsella
Edition : Pocket
Année de la présente édition : 2012
Nombre de pages : 382 pages
Année de la première parution : 2002
Nombre de pages : 382 pages
Année de la première parution : 2002
Résumé 4ème de couverture :
Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Un peu de shopping pour se remonter le moral ! C'est la devise de Becky Bloomwood, jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble magique ! Chaussures, maquillage, fringues sublimes... rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Jusqu'au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes...
Mon avis
Que dire que dire... J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce livre. Mais finalement, la fin m'a relativement plus, et je pense pouvoir affirmer que je lirai la suite.
Une héroïne bourrée de défauts
Je ne suis pas adepte des héros irréprochables. Heureusement, j'en rencontre rarement au cours de mes lectures. Mais pour le coup, Becky Bloomwood est dotée d'un caractère qui va au-delà de mes espérances. Irresponsable, cachotière, menteuse et immature, cette fille vit dans un rêve éveillé, sans la moindre conscience de la dure réalité de la vie. Elle passe son temps à dépenser sans compter, malgré les nombreuses lettres envoyées par son banquier et son énormissime découvert. Mais ce qui m'a agacée au plus haut point, c'est cette capacité à se faire des films pour tout et pour rien. Mais pas des films du genre "au mon Dieu je ne vais jamais m'en sortir". Non, ce sont plutôt des fantasmes du type :"Je vais jouer au loto, gagner des millions, puis je donnerai temps et temps à mes parents, à mes voisins aussi, mais j'en garderai un peu pour des chaussures..." etc. Bref, c'est une véritable gamine, avec une carte bancaire... Aïe.
Cependant, malgré tous ces petits détails qui m'ont énervée, il n'en reste pas moins qu'elle a un caractère de combatte. Elle est capable de ranger des choses hyper stressantes dans un coin de sa mémoire, et de ne les sortir qu'au moment opportun (ou parfois même quand il est trop tard). Mais malgré sa tendance à s'emballer, elle sait garder la tête froide lorsque la situation l'exige. Ce qui donne lieu à des scènes plus que particulières et parfois très drôles.
Un début très lent
Ce qui a bien failli me perdre, et me faire abandonner, ce sont les quelques premiers chapitres. L'auteure a pris le temps pour décrire le plus précisément possible la pathologie de Becky. Ce qui signifie que sur les 100 premières pages, ce ne sont que vêtements, prix, prix, vêtements et surtout, excuses bidons pour déculpabiliser. Autant dire que c'est d'un ennui mortel. Ce n'est qu'avec du recul, et quelques jours entre le moment de la fin de ma lecture et celui de la rédaction de ma chronique, que je me rends compte que ces quelques chapitres étaient nécessaires à la compréhension de ce personnage. Beckie est dépendante du shopping. Mais on ne peut vraiment le comprendre qu'en s'immergeant dans sa vie, même si garder son calme face à une pimbêche comme elle, est vraiment difficile !
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Quoiqu'il en soit, si j'ai eu du mal à apprécier ma lecture lors de la première moitié, il est évident que la seconde a réussi à me convaincre. C'est un livre plein d'humour et d'auto-dérision. L'héroïne est tour à tour détestable et adorable. Le dosage entre tous ces éléments est parfois mal équilibré, mais finalement la recette à fait effet sur moi. Je lirai la suite avec plaisir.
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