Edition : Le Livre de Poche, 10/06/2015.
Résumé 4ème de couverture : Cinq femmes d'âges et d'univers différents cohabitent dans un immeuble parisien. Elles ne veulent plus entendre parler d'amour et ont inventé une autre manière de vivre. L'arrivée d'une nouvelle locataire va bousculer leur équilibre. Juliette est séduite par l'atmosphère chaleureuse de cette ruche, à un détail près : l'entrée est interdite aux hommes. Va-t-elle faire vaciller les certitudes de ses voisines ou renoncer, elle aussi ?
Cinq femmes et un chat
J'avoue avoir eu du mal à parler de ce livre. Il ne fait pas parti de mes lectures habituelles. Comment en suis-je arrivée à l'avoir entre les mains ? Le Livre de Poche en faisait la publicité sur Facebook, et je crois que j'ai vraiment craqué sur la couverture. Alors j'ai cherché à lire le résumé. Résumé qui m'a immédiatement plu de par l'originalité de l'histoire. J'aime les livres plein de messages d'espoir, et celui-ci paraissait en proposer. Alors j'ai cédé. Et je n'ai pas été déçue !
Et puis, il faut dire que l'idée de voir des femmes vivres en communauté me séduisait également. J'avais l'impression de rentrer dans une grosse colocation. Et si chacune d'entre elles est l'unique locataire de son propre appartement (à part Simone qui le partage avec son chat Jean-Pierre), leurs repas entre amies, l'entraide qu'elles se procurent mutuellement, et l'amitié qu'elles ont tissé entre elles font de cet immeuble une immense maison, où elles vivent toutes les cinq ensemble.
Mais le plus intéressant est évidemment la raison pour laquelle elles vivent sous le même toit. La règle première de la Casa Celestina (c'est le nom de l'immeuble), stipule qu'aucun homme quelqu'il soit n'est autorisé à fouler le seuil du bâtiment. Exit les amants, fils, frères, et autres amis masculins. Même le plombier ou l'électricien doivent être des femmes. C'est dire le délire de ces dames. De cela, il ne faut pas pour autant croire qu'elles fuient la gente masculine comme la peste. Chacune peut rencontrer qui elles souhaitent, du moment que cela se passe en dehors de l'immeuble. L'idée étant de faire de leur maison un véritable cocon anti souffrance.
Un Récit très émouvant
L'un des éléments les plus intéressant de cette histoire est sans conteste les portraits de femmes que dresse Karine Lambert. La Reine, Simone, Giuseppina et Rosalie sont quatre femmes de tous âge, vivant dans cet immeuble depuis plusieurs années déjà. Chacune à sa manière a subi des revers amoureux et/ou familiaux qui les a incitée à se réfugier dans la Casa Célestina, et c'est notamment cela qui est très intéressant à découvrir. Mais lorsqu'arrive Juliette, jeune trentenaire à la recherche du grand amour, tout bascule pour les quatre amies. Bien au fait des règles de l'établissement, Juliette les respectera, sans pour autant les comprendre. Et sa quête du grand amour finira par avoir une certaine incidence sur les quatre locataires, qui se poseront elles aussi la question : est-il vraiment possible de renoncer à l'amour ?
C'est avec légèreté et entrain que nous apprenons à les connaitre. Le récit est fluide, dynamique, entrecoupé de moments présents et de souvenirs. Chaque femme a son caractère, chacune a son passé mais surtout, chacune a sa manière à elle d'aborder l'amour. Tout cela, c'est autant de chemins à explorer.
Ce que j'ai finalement trouvé assez dommage, est que les personnages ne soient pas tous approfondis de la même manière. Certaines auraient méritées d'être un peu plus mises en avant. Quant au final, je l'ai trouvé un peu trop expédié à mon goût. Je dis cela ainsi, car j'aurais aimé en apprendre bien d'avantage sur chacune d'entre elles.
C'est l'histoire de femmes de tous âges, aux vies très différentes, mais avec une seule volonté : celle d'être heureuse. Pour moi, cette lecture a été une vraie bouffée d'air frais. Je ne saurais que vous la conseiller.
En conclusion
C'est l'histoire de femmes de tous âges, aux vies très différentes, mais avec une seule volonté : celle d'être heureuse. Pour moi, cette lecture a été une vraie bouffée d'air frais. Je ne saurais que vous la conseiller.
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