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samedi 31 octobre 2020

Mercy Thompson T11 : Le Souffle du mal de Patricia Briggs


Editions : Milady, 08 Juillet 2020, 7,10€, 408 pages 
Résumé : Mercy a accepté d'endosser la responsabilité de protéger tous ceux qui vivent sur le territoire de la meute - ce qui aurait dû se limiter à traquer des gobelins tueurs, des chèbres zombies et un troll de temps à autre. Au lieu de cela, leur foyer est à présent considéré comme une zone neutre où les humains peuvent négocier avec les faes sans danger. En réalité, nul n'est en sécurité. Tandis que généraux et politiciens affrontent les Seigneurs Gris, une tempête approche... Et son nom est la Mort. Mais la meute a donné sa parole. Qu'importe le prix. 
 
Mon avis

Ah Mercy Thompson, ma saga préférée encore jamais détrônée. Loups-garous, vampires, faes et changeurs... une lecture parfaite pour ce mois d'Octobre. Chaque année j'attends avec impatience la sortie poche du nouveau tome des aventures de notre coyote préféré. Et nous voilà déjà au onzième tome. Mais pour la première fois... je ressens comme un léger essoufflement.

L'histoire se déroule seulement quelques semaines après les événements du tome 10. Mécanicienne le jour et chasseuse du surnaturel la nuit, Mercy jongle entre ses multiples occupations du mieux qu'elle peut. Au début du roman, il est décidé que la meute de son mari Adam interviendra en tant que "garde du corps" des humains lors d'une réunion de négociations entre ces derniers et les représentants faes. Mais comme toujours, rien ne se passe comme prévu. Mercy va vite se rendre compte que les nombreuses apparitions de zombies pile au moment où les humains et les faes décident de s'entretenir, ne sont certainement pas dû au hasard. Et cette fois-ci, face à elle, ce ne sont pas des loups-garous solitaires ou des vampires assoiffés de pouvoir, mais bel et bien des sorcières qui ont décidé de se lancer dans la politique.

Ce que j'ai apprécié dans cette nouvelle histoire c'est qu'elle met directement en scène Elizaveta et sa famille. La sorcière qui a toujours été du côté d'Adam, se montre finalement plus ambigüe dans ses principes qu'elle ne le laissait penser jusque là. La magie prend une nouvelle dimension puisqu'elle amène dans son sillage une créature que nous n'avions pas vue jusque là : le zombie. Je n'aurais jamais cru en voir dans cette saga, j'ai toujours trouvé le zombie très... caricatural. Mais Patricia Briggs a joué d'une main de maitre et a réussi à leur donner une substance plus réelle, plus sombre aussi. Elle n'a pas insisté sur le côté monstrueux mais plutôt sur cet aspect de marionnette et toute l'ampleur immorale qui va avec. C'est finement joué !
 
De plus, il semblerait que ces monstruosités aient un lien avec les capacités de Mercy. Il est vrai que depuis le début de la saga, les pouvoirs de Mercedes posent question. Pourquoi est-elle capable de voir les fantômes ? Ou de résister à la magie ? Nous savons que ce lien qu'elle entretient avec les morts lui vient de son père, Coyote, lui-même lié à la magie du changement. Et quel plus grand changement que la mort ? Là aussi, l'autrice nous surprend encore. C'est ce qui fait le charme de la saga. Même si l'héroïne est entourée de loups-garous et de vampires, créatures très exploitées dans la littérature actuelle, l'espèce à laquelle elle appartient n'est pas du tout connue. Les changeurs, ces êtres nés de divinités amérindiennes et qui ont la capacité de prendre la forme de leur géniteur, ont encore beaucoup à nous apprendre sur eux-mêmes. C'est un point positif de cette l'histoire.

Par contre, là où le bat blesse, c'est dans la continuité de l'histoire de certains personnages. Au final, j'ai eu l'impression qu'on n'avançait pas spécialement. La relation entre Mercy et Adam en est toujours au même point, ils s'aiment, et ça s'arrête là. Samuel est définitivement évincé de la saga, on ne l'a plus revu depuis le tome 5 si mes souvenirs sont bons. Stephan est à peine exploité... Le seul qui semble avoir tiré son épingle du jeu ici c'est Wulf. Vampire magicien incontrôlable, Mercy en a une peur bleue. Pour moi cependant, il reste l'un des personnages les plus intéressants de la saga. J'ai particulièrement été touchée par son intervention. C'est un personnage extrêmement ambigu et j'espère en apprendre plus encore sur lui par la suite. D'ailleurs dans un des derniers chapitres, l'une des sorcières le nomme "loup". Elle se reprend et dit immédiatement qu'elle ne sait pas pourquoi elle l'a appelé ainsi. Je pense que ce n'était clairement pas anodin. Et si nous n'avons pas eu le fin mot de l'histoire dans ce tome-ci, j'espère que nous l'aurons dans les suivants. Je serai bien déçue sinon. 
 
Petite mention également pour le dragon, créature fantastique qui apparait enfin pour la première fois. J'avais toujours imaginé qu'ils faisaient partie intégrante de cet univers, mais qu'ils avaient peut-être tout simplement disparus au cours des siècles. Au final, nous avons pu en voir un, et j'en suis ravie. J'espère en voir d'autres par la suite ! 


En conclusion :

Beaucoup de nouveautés pour ce onzième tome : des dragons, des zombies, des sorcières maléfiques... L'autrice ne cesse de nous surprendre et semble avoir toujours plus à nous donner. Cependant, je déplore un certain ralenti dans la relation de certains personnages. J'aimerais voir évoluer la relation entre Adam et Mercy, j'aimerais voir Samuel revenir, et surtout, surtout, en apprendre encore plus sur Wulf qui est en passe de devenir mon personnage préféré. Le tome 12 devrait sortir à la fin du mois de novembre. Je n'ai qu'une hâte, c'est de l'avoir entre les mains... comme à chaque fois !

 

 

Le roi Osfrid T1 de Matilda Taupee Fortune


Editions : Editions de l'Apothéose, 194 pages, 13,80€, 2020
Résumé : L’univers est divisé en neuf mondes qui, pour la stabilité du Tout, ne peuvent communiquer ensemble. Odin, dieu tout-puissant, y veille jalousement. Mais sait-il que dans le royaume de Midgard, une prophétie annonçant au roi Didrik la mort de son fils allait menacer l’équilibre. Osfrid, prince de Midgard, est un adolescent superbe, mais voilà que sa santé décline. C’en est trop pour la fierté du jeune homme qui, un jour, décide de quitter le royaume.
Accompagné par Ralf, Falco et une inconnue, Osfrid entame le périple de sa vie. Le voyage est ralenti par les infirmités importantes d’Osfrid et contrarié par Ragnar qui veut s’assurer de la vacance du trône. Vont-ils réussir la traversée du royaume des morts que défend la déesse Hel ? La déesse Freya pourra-t-elle leur apporter son aide jusqu’au bout ? Lorsque les Dieux règlent leurs comptes à travers leurs créatures, ces dernières souffrent… beaucoup. 
 
Merci à Matilda Taupee Fortune qui m'a contactée directement sur ma page FB pour ce partenariat.
 
Mon avis
 
Malheureusement, cette lecture est un abandon. J'en suis la première désolée. J'abandonne rarement, je n'aime pas m'arrêter en plein voyage. Qui plus est lorsque le livre m'a été confié directement par l'autrice. Mais dans ce cas précis, je n'ai pas pu faire autrement.
 
Je vais commencer par l'histoire. Le résumé m'a immédiatement attirée. Le panthéon nordique, un prince maudit, des mondes et des créatures différentes... tout pour me plaire. Le prince Osfrid, maudit dès sa naissance, perd le goût de vivre et décide d'en finir. Mais alors qu'il tente un suicide par la noyade, la rivière le transporte dans un nouveau monde, où il est sauvé et recueilli par des frères nains. Là-bas, il fera la rencontre de la belle Gisela dont il tombera amoureux. Voyant son corps totalement rongé par la maladie, la jeune femme et les nains vont l'aider à rejoindre une source magique aux propriétés curatives. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que les dieux les surveillent. Odin n'apprécie pas que les mortels se baladent de monde en monde. Quant à Loki, rien ne l'amuse plus que de torturer les voyageurs égarés. Leur seul soutien : la déesse Freya, figure maternelle et protectrice qui les guidera tout au long de leur périple. 
 
L'histoire a tout pour séduire. Mais là où cela ne prend pas, c'est dans le style et la forme, qui ont totalement desservi l'intrigue. Il m'a été très difficile de comprendre les différentes étapes de l'histoire. Tout s'enchaine à une vitesse folle, le lecteur n'a pas le temps de savourer le suspens qu'il a déjà la réponse et la solution sous les yeux. Ceci dit, ce n'est pas ce qui m'a dérangée le plus. Si j'ai reposé le livre avant la fin, c'est tout simplement parce que je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passait. Le récit manque cruellement de descriptions. Les passages narratifs ne sont pas assez fournis. Bien sûr, il y a toujours un effort d'imagination à faire, mais ici il n'y a pas de support sur lequel baser l'imaginaire. De nombreux passages sont expédiés, ce qui ne permet pas au lecteur de comprendre le cheminement des actions. A partir de là, il devient compliqué d'apprécier la lecture. J'ai d'ailleurs eu énormément de mal à accrocher aux personnages. Ils manquent de substance, de matière. Les dialogues sont également un sujet compliqué. Il m'est souvent arrivé de ne pas comprendre qui prenait la parole car il n'y avait aucune précision. Quant au registre de langue, il m'a semblé se détériorer au fur et à mesure de ma lecture. Au départ, Osfrid s'exprime avec un langage princier, qui sied parfaitement à son rang. Mais en avançant dans l'histoire, il devient grossier, et parle d'avantage comme un... paysan (au sens péjoratif du terme). 
 
 
Je pense que c'est une histoire qui a beaucoup de potentiel. Simplement, elle ne me semble pas encore aboutie. Le manque de descriptions des paysages, personnages et actions, ainsi que la confusion dans les dialogues desservent le récit de manière général. Je ne peux qu'espérer que le tome deux sera plus consistant.

 

mardi 20 octobre 2020

Le chateau des animaux T1 : Miss Bengalore de Félix Delep et Xavier Dorison


Editions : France loisirs, 2020, 72 pages, 15,95€
Résumé : Les hommes sont partis. Dans le château, il ne reste plu que les animaux : poules, chèvres, ânes et moutons s'épuisent à la tâche pour le prestige du Président Silvio et sa cruelle milice de chiens. La dictature et la terreur règnent... À moins que certains animaux ne décident d'entrer en résistance.
 
 
Mon avis
 
Je remercie les éditions France Loisirs pour cet envoi de dernière minute. J'ai adoré me révolter aux côtés de ces animaux. Merci de votre confiance ! 
 
Notre histoire prend place dans un château, transformé en ferme par ses propriétaires, puis abandonné. Ne restent plus que les animaux, laissés là, entre eux. Lapins, poules, chats, vaches, chiens et autres oies vivent en autarcie entre les murs de l’immense bâtisse. En autarcie, mais pas en liberté. Enfin pas tous. Les chiens sèment la terreur, leurs griffes et leurs crocs suffisent à maintenir la population du château au pas. Leur leader, l’imposant taureau Sylvio, règne en maitre. Sa seule présence insuffle la peur. Sa taille gargantuesque ne souffre aucune comparaison dans le château. Grâce à cela, il s’est tout naturellement proclamé président des lieux dès la disparition des humains.

Je trouve cette fresque criante de vérité et très bien amenée. Comment maintenir sous sa coupe des dizaines de personnes ? Par la peur. Et quoi de plus imposant et intimidant qu’un énorme taureau et une horde de chiens déchainés ? Le lecteur comprend très bien ces petits animaux qui se laissent enchainer. Comment pourrait-il en être autrement ?

Les premières pages m’ont littéralement retournée. D’autant que l’histoire commence fort avec l’exécution de la pauvre Adélaïde, qui n’a commis pour seul crime que d’avoir garder pour elle l’oeuf qu’elle a elle-même pondu. À titre d’exemple, elle est déchiquetée par plusieurs chiens sous les yeux de tous les autres animaux. Imaginez, une pauvre petite poule, attachée à un poteau, le visage tuméfié, face à une meute de chiens tous crocs et griffes dehors. Le rapport de force est bien sûr disproportionné. Mais que faire face à cela ? Cette scène donne immédiatement le ton de l’histoire. Ce n’est pas un conte pour enfants. Ça non.

On se retrouve rapidement à prier pour ces pauvres animaux que l’on prend en sympathie. J’avoue avoir eu beaucoup d’apriori au début de ma lecture. Le sujet ne m’intéressait pas plus que cela, et je n’ai jamais été une grande fan de l’antropomorphie. Mais ce premier tome m’a complètement convaincue.

Premièrement, même s’il s’agit d’animaux, il est tout à fait possible de s’identifier à ces petits êtres malmenés. Deuxièmement, il est intéressant de voir que celle qui va mettre le feu aux poudres est une vieille oie et celle qui va agir dans l’ombre est une jeune chatte, maman de deux chatons. Les deux figures de proue de cette révolution sont deux femelles. Et ça en 2020, je trouve que c’est très bien placé. Aidée de César le Lapin et du Rat, miss Bengalore mène sa petite révolution, en éveillant discrètement les consciences de ses camarades d’infortune. Le Rat est littéralement la voix de la sagesse. Cela fait un peu cliché, mais c’est rapidement pardonné car il représente le petit grain de sable qui vient gâcher le plat du président. J’ai adoré son intervention dans la grange, et son discours sur la vérité. Il a une manière imagée de présenter les choses qui est très intéressante et très percutante. C’est un personnage très intéressant.

C’est d’ailleurs là, l’une des forces supplémentaires de cette histoire. Les personnages sont extrêmement convaincants. Chacun exploite des traits caractéristiques de l’animal qu’ils sont, mais en parallèle, ils représentent également chacun une personnalité littéraire distincte. Le Rat est un vieux sage, miss B. est une chatte préoccupée par sa famille, Marguerite est une vieille oie qui n’a plus rien à perdre, plus de famille ni de bien, Ruck est le personnage secondaire toujours là en cas de besoin, et César est le meilleur ami que tout le monde voudrait avoir. Ces figures sont stéréotypées, mais malgré cela, cette histoire fonctionne vraiment car elle prend le lecteur par les sentiments. 


En conclusion

Ce premier tome est une réussite. Les illustrations sont criantes de vérité et parlent parfois plus que les mots. Les émotions sont fortes, on passe sans transition par de l’indignation, de la peur, de la révolte, un sentiment d’injustice, puis par de l’espoir, et enfin une sensation de satisfaction et de détermination. Je ne peux que vous conseiller cette bande dessinée. Moi en tout cas, j’ai hâte de lire le deuxième tome !
 
 
 Le château des animaux :
T1 : Miss Bengalore
T2 : Les Marguerites de l'hiver
T3 : La Nuit des justes
T4 : Le Sang du roi
 

jeudi 8 octobre 2020

Lulu et Nelson T1 : Cap sur l'Afrique d'Aurélie Neyret, Omont et Girard

 



Editions : France loisirs, 2020, 64 pages.
Résumé : La vie ne prend pas toujours le chemin le plus court pour nous mener là où elle doit nous mener. Elle aime les détours. Et ceux-ci regorgent d'émotions inconnues, d'expériences inédites et de rencontres magiques... Dans un pays en proie aux inégalités, Lulu - italienne intrépide - et Nelson - sud-africain, plein d'espoir -, que tout tend à séparer, se retrouvent unis autour d'un même combat : la quête de la liberté. 


Mon avis

Premièrement, je tiens à remercier les éditions France loisirs qui m'ont fait confiance, et qui m'ont accueillie dans leur équipe de Top Lecteur. Vous pourrez également retrouver mon avis sur leur site, Franceloisirs.com.

Lulu et Nelson n’a rien à envier à son prédécesseur Les Carnets de Cerise. Cette fresque africaine vous dépayse sans difficulté et vous questionne à la fois sur les rapports entre humains, et entre humains et animaux. 


J’ai beaucoup aimé ce tome 1. Je ne suis peut-être pas objective puisque je suis une fan inconditionnelle d’Aurélie Neyret, qui avait déjà fait un extraordinaire travail sur les Carnets de Cerise. D’un autre côté, c’est certainement aussi la preuve que cette BD en vaut le coup.


Premièrement les illustrations, les traits sont tout en rondeurs. Une attention toute particulière est portée sur les ombres et les décors des planches sont très bien travaillés également. Les couleurs utilisées ne sont pas agressives et la palette est assez large. Chaque chapitre a sa couleur, ce qui permet un découpage net et précis qui plaira au lecteur.


L’histoire quant à elle n’a rien d’une histoire simplette. Les thèmes abordés y sont d’actualité et parfois même assez durs. L’histoire commence avec la mort de la mère de Lulu, puis se poursuit avec celle de son meilleur ami, le lionceau né le même jour qu’elle. La fillette se retrouve alors dans un processus de deuil qu’elle a du mal à gérer. Et son père ne s’en sort pas beaucoup mieux. La fillette cache alors sa douleur dans son projet de repeuplé le cirque familial, en partant seule en Afrique du Sud, à la recherche d’autres lions. L’adulte que je suis en a eu des frissons, rien qu’à l’idée de savoir cette petite clandestine voyageant seule à l’autre bout du monde. Heureusement pour elle, son père la suivit. Mais nous voilà finalement embarqués dans une toute autre histoire, puisque qu’une fois arrivés en Afrique du Sud, nos deux héros se retrouvent en plein Apartheid. Pour les plus jeunes, c’est une partie de notre histoire qui leur seront très certainement encore inconnue. Il y a donc ici une part d’instruction historique très intéressante et intelligemment amenée puisque nous découvrons tout cela avec les yeux de Lulu, soit les yeux d’une enfant. C’est parfait pour expliquer ce bout d’histoire à nos propres petits.


Et puis Lulu va faire la rencontre du jeune Nelson. Un enfant noir sud-africain qui va se faire un devoir de s’occuper d’elle. Va alors se poser la question de l’éthique animale. Nelson ne comprend pas pourquoi Lulu veut capturer des lions pour les ramener chez elle, eux qui vivent tranquillement en liberté dans la savane. Encore un sujet très intéressant à traiter avec les enfants. Sommes-nous en droit de voyager jusqu’en Afrique du Sud pour capturer des lions qui n’ont rien demandé à personne, et les ramener chez nous ? Bien sûr, du point de vue de Lulu, il s’agit plus de se faire de nouveaux amis pour remplacer les anciens qu’elle a perdu, et qui ont toujours été auprès d’elle ! Les capturer pour amuser les adeptes du cirque, ce n’est pas vraiment ce qui l’intéresse. Mais est-elle dans son bon droit pour autant ? Nelson va lui poser la question. Et cette question, les enfants qui liront cette BD se la poseront également.


En résumé, cette bande dessinée a tout pour plaire. Une histoire attachante et qui fait réfléchir sur de nombreux sujets, et des illustrations magnifiques qui ne manqueront pas de ravir les yeux des lecteurs.