Edition : L'Harmattan, 218 pages, 19 février 2020Résumé : C'est un parcours initiatique mêlé d'une enquête véritablement policière. Le chevalier de l'Ordre de Malte, Aymar de Mortimer, a découvert un parchemin écrit par un templier quatre siècles auparavant. Ce manuscrit parle d'étapes à franchir, d'énigmes à résoudre pour parvenir à la révélation. Au même moment, le grand maître de l'Ordre lui confie la garde de Djem, frère banni du sultan Bajazet. De l'île de Rhodes à la France, il va accomplir sa mission et, parallèlement, débuter ses recherches qui le mèneront du Midi à Paris puis en Italie.Mais Mortemer est troublé par le manichéisme : doit-il être un homme de Dieu ou un disciple du Diable ? Satan est-il le Dieu de la Terre inspirant tous les crimes, supérieur au Dieu du bien des chrétiens comme l'auraient avoué certains templiers ? Sa quête le fait passer de doutes en certitudes. Elle lui fait rencontrer des personnages célèbres comme les rois de France, Savonarole, Léonard de Vinci, mais surtout le pape Alexandre VI et son fils César Borgia. Sa maîtresse, Lucia, suivante de Lucrèce Borgia, va même l'initier aux pratiques sataniques. Après de nombreuses péripéties machiavéliques, c'est en définitive la découverte de l'énigme qui va apporter la solution à son interrogation métaphysique.
Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions l'Harmattan pour ce partenariat organisé lorsque de la masse critique du mois de mars.
Mon avis
Je vais être honnête. J'avais un mois pour lire et chroniquer ce livre réceptionné le 1er avril dernier. Je n'ai pas réussi à le finir. J'ai repoussé jusqu'au bout le moment d'écrire ma chronique, espérant chaque jour réussir à terminer ma lecture. C'était peine perdue. Je ne me suis pas chronométrée, mais en moyenne, il m'a fallu une demie heure pour lire 10 pages. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit là plus d'une thèse ou d'un mémoire historique que d'un roman.
Lorsque l'on ouvre un roman, c'est pour lire une histoire. Pour se laisser emporter par l'intrigue, se balader dans les paysages, s'émouvoir avec les personnages. Un roman, c'est un morceau de rêve, un échappatoire. Il doit y en avoir pour tous les goûts. Tous ont le même point commun, celui de nous transporter ailleurs. Le Chevalier et le Diable ne m'a transportée nulle part. Je suis restée assise chez moi, un documentaire historique dans les mains. Je me suis battue avec des faits, des lieux, des personnages historiques beaucoup trop nombreux, présentés et exposés les uns après les autres, dans un style littéraire froid propre aux documentaires historiques.
Bloquée... je suis littéralement restée bloquée face à ces petites 200 pages, avec un texte écrit en gros caractères. On nous promet une enquête policière. Mais elle tarde franchement à venir. Les dialogues des personnages sonnent creux. Ils parlent de la même manière que le narrateur décrit les paysages. J'avoue également ne pas avoir compris l'utilisation des différents temps. Un coup les phrases sont au présent, un autre elles sont au passé composé. Je n'ai pas compris, pourtant je n'en suis pas à mon premier roman, ni même à mon premier roman historique. Mais ce changement entre les temps m'a perdue.
Alors il est vrai que l'auteur semble connaitre son sujet. Il utilise un vocabulaire très spécifique et un style plutôt sophistiqué. C'est très loin du français écrit qu'on lit aujourd'hui. Et cela fait beaucoup à assimiler pour la petite lectrice que je suis.
Tout cela entrave grandement l'intérêt que l'on porte à l'histoire. Je n'ai pas réussi à m'intéresser plus que cela à Aymar ni à Djem le frère du Sultan qu'il accompagne. Les personnages sont insipides. Ils sont décrits comme ils l'auraient été dans un documentaire. J'aime aimer les personnages, tout comme j'aime en détester d'autres. Là, je n'ai rien ressenti, car je n'en avais pas la possibilité.
Je n'aime pas fustiger un roman. Ici cependant, je ne peux pas faire autrement. Je suis déçue car l'idée partait bien. J'aime les romans historiques, ceux qui mettent en scène de grandes figures moyen-âgeuses. Mais là, sans sentiment, émotion, humanité, ça ne prend pas. Je n'ai pas adhéré.
Bloquée... je suis littéralement restée bloquée face à ces petites 200 pages, avec un texte écrit en gros caractères. On nous promet une enquête policière. Mais elle tarde franchement à venir. Les dialogues des personnages sonnent creux. Ils parlent de la même manière que le narrateur décrit les paysages. J'avoue également ne pas avoir compris l'utilisation des différents temps. Un coup les phrases sont au présent, un autre elles sont au passé composé. Je n'ai pas compris, pourtant je n'en suis pas à mon premier roman, ni même à mon premier roman historique. Mais ce changement entre les temps m'a perdue.
Alors il est vrai que l'auteur semble connaitre son sujet. Il utilise un vocabulaire très spécifique et un style plutôt sophistiqué. C'est très loin du français écrit qu'on lit aujourd'hui. Et cela fait beaucoup à assimiler pour la petite lectrice que je suis.
Tout cela entrave grandement l'intérêt que l'on porte à l'histoire. Je n'ai pas réussi à m'intéresser plus que cela à Aymar ni à Djem le frère du Sultan qu'il accompagne. Les personnages sont insipides. Ils sont décrits comme ils l'auraient été dans un documentaire. J'aime aimer les personnages, tout comme j'aime en détester d'autres. Là, je n'ai rien ressenti, car je n'en avais pas la possibilité.
En conclusion :
Je n'aime pas fustiger un roman. Ici cependant, je ne peux pas faire autrement. Je suis déçue car l'idée partait bien. J'aime les romans historiques, ceux qui mettent en scène de grandes figures moyen-âgeuses. Mais là, sans sentiment, émotion, humanité, ça ne prend pas. Je n'ai pas adhéré.