tag:blogger.com,1999:blog-2025553022613345882024-02-07T10:23:24.900+01:00The Witch LibraryBerellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.comBlogger231125tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-90689010755810345272021-06-23T11:52:00.002+02:002021-06-23T11:52:27.755+02:00Solo T1 : Les Survivants de Oscar Martin<div style="text-align: justify;"><br /></div><p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnPSfUgiAKJsmMIcSmVvx7wTlWaGPg0vuU3wjcDa2mEqCUMZrxcDpBwY9sPcQ93LzHes81dh1ZjKeGxYxD0u6eXrFuGVS98NyBCHyPPCfxJuVyzSV4rwujW5iUXYd5_JBPqqV9eUSQ1mrh/s670/solo+T1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="670" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnPSfUgiAKJsmMIcSmVvx7wTlWaGPg0vuU3wjcDa2mEqCUMZrxcDpBwY9sPcQ93LzHes81dh1ZjKeGxYxD0u6eXrFuGVS98NyBCHyPPCfxJuVyzSV4rwujW5iUXYd5_JBPqqV9eUSQ1mrh/s320/solo+T1.jpg" /></a></div> <p></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #93c47d;"><b><u>Editions :</u></b></span> France loisirs, 2021, 120 pages</span></div><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #93c47d;"><u><b>Résumé :</b></u></span> </span><span style="font-family: georgia;">Ravagée par les armes nucléaires et chimiques, la Terre a muté et de
nombreuses espèces animales ont développé une taille et une intelligence
semblables à celle des humains. Pour faciliter la vie de sa famille,
Solo, un jeune rat, décide de prendre la route. Dans ce monde hostile
fait de prédateurs, de cannibales, de monstres ou de pirates, Solo va
devoir devenir le meilleur guerrier pour survivre.</span></div></blockquote></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #e06666;"><span style="font-family: georgia;">Merci à <b>France Loisirs</b> pour cette lecture réalisée dans le cadre des <b>Top Lecteurs 2020</b>.</span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #93c47d;"><b>Mon avis</b></span> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ce premier tome introduit parfaitement l’univers et présente avec finesse le personnage principal : Solo. Rat mutant aux capacités de combat exceptionnelles, il quitte à contre coeur le cocon familial pour une vie d’errance. Rapidement, il est capturé par des humains et obligé de combattre dans une arène. Il devient très vite le lutteur fétiche de toute une génération.<br />J’ai apprécié ce roman car il mêle à la fois action, décors dystopiques et philosophie de vie. Car si le concept de base est assez peu original (une planète terre ravagée par une catastrophe nucléaire, des animaux mutants, des colonies simulacres de havres de paix, des combats d’arène, la déchéance humaine totale, etc), ce sont les pages où le personnage se questionne qui sont les plus intéressantes. Comment ne pas se perdre dans un monde aussi cruel ? Comment ne pas laisser cette part animale prendre le dessus et se déchoir ainsi de toute humanité, même lorsque l’on est soi-même un animal ? Comment trouver le bonheur dans un monde où le mettre mot est la survie ? Les réflexions que se fait Solo sont très justes et apportent une dimension tragique à toute l’histoire. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br />Les illustrations quant à elles sont nettes et précises. On comprend très bien les combats et leurs divers mouvements. Quant aux couleurs elles sont plutôt dans les tons gris et jaunes, significatifs de ce monde post-apocalyptique, métallisé, où la nature n’est plus qu’une vaste étendue aride. Tout est très harmonieux. <br />Ce tome 1 est une parfaite introduction au monde de Solo et donne très envie de découvrir la suite ! </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #93c47d;"><u><b><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></b></u></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Je dirais que c’est une dystopie qui sort de l’ordinaire par son côté philosophique. L’univers et les personnages sont construits de façon cohérente. Les quelques clichés sont nuancés par la réflexion soutenue et régulière que mène le héros sur le sens de la vie. À la fin de l’histoire, on sent parfaitement que ce premier tome, bien qu’une histoire en soit, n’était que l’introduction vers un monde et une intrigue plus vaste.<br /></span></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span><br /><span style="font-family: georgia;"></span></div><span style="font-family: georgia;"> </span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-45963323912934983072021-06-15T20:38:00.006+02:002021-06-15T20:39:34.985+02:00Un monde pour demain de Chloé Garcia<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8h28CqeBHUOPqmZ-eIeWSsHzG1NclC0EsInkBH0frpvlAuhDwOvuM4ySgd39j1PnO3JiCv9LDu1_oU64KVEoqXQAsGVfV8UztoIroRxRR0w6lUkFgbYnT-SZXuyfbNNZuUQ2wEKyTTrk-/s429/un+monde+pour+demain+.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="429" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8h28CqeBHUOPqmZ-eIeWSsHzG1NclC0EsInkBH0frpvlAuhDwOvuM4ySgd39j1PnO3JiCv9LDu1_oU64KVEoqXQAsGVfV8UztoIroRxRR0w6lUkFgbYnT-SZXuyfbNNZuUQ2wEKyTTrk-/s320/un+monde+pour+demain+.jpg" /></a></div><p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #8e7cc3;"><b><u>Editions : </u></b></span>Le Lys Bleu, 128 pages, 23 octobre 2020<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #8e7cc3;"><u><b>Résumé :</b></u></span> Machines intelligentes, technologies novatrices, systèmes politiques
douteux, contes de fées étonnants et climats capricieux, <i>Un monde pour
demain </i>nous amène à réfléchir sur des problématiques variées :
réchauffement climatique et montée des eaux, reconstruction de
l’humanité à la suite de crises sociales ou sanitaires, avènement
technologique et nouveaux modes de travail, modifications génétiques et
éthiques, systèmes sécuritaires et liberté contrariée. Chaque nouvelle nous plonge dans un univers inédit, entre émotion, lumière, interrogation et obscurité…</span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;">Je remercie l'autrice pour cet SP et sa confiance et m'excuse d'avoir tant tardé à rédiger ma chronique.</span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> <br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #8e7cc3;"><u><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></u></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">J'ai sauté plusieurs pas avec ce recueil de nouvelles. Le premier, </span><span style="font-family: georgia;">c'est le sujet. J'ai toujours eu du
mal avec les histoires futuristes. Ce n'était donc pas gagné. Mais
l'autrice m'a convaincue assez vite. Sa plume est fluide et se lit très
bien. Son vocabulaire parfois technique, est maitrisé et accessible à
tous. Bien que toutes les nouvelles abordent le monde de demain, chacune
présente un contexte, un environnement différent. L'imagination de
l'autrice semble sans limite et c'est ce qui fait le charme de ce
recueil. Vous passerez d'un monde sub-aquatique à un autre, caché sous
un dôme de verre. Vous rencontrerez des personnages qui n'auront que
leur propre survie en tête alors que d'autres vivrons dans un monde où
les contraintes et la misère n'existent plus. On a la possibilité de
passer d'une
histoire à l'autre et donc d'un contexte à un autre. C'est à la fois
exaltant et en même temps frustrant, car on
aimerait que certaines histoires soient plus développées tant
elles sont intéressantes. <br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span><span style="font-family: georgia;">Le deuxième pas,</span><span style="font-family: georgia;"> c'est
le fait que ce soit un recueil. Je dois en lire un tous les deux ans
environ. Ce n'est pas mon format préféré, je trouve en général les
histoires trop courtes pour m'y intéresser vraiment. </span><span style="font-family: georgia;"></span><span style="font-family: georgia;">12
nouvelles pour 128 pages, cela fait globalement une dizaine de pages
par nouvelle. Assez pour vous exposer l'histoire et son contexte mais
pas assez pour vous immerger totalement dedans. C'est la contrainte des
recueils de nouvelles. Certaines histoires ne vous laissent pas un grand
souvenir, d'autres vous happent avec férocité. Par exemple, j'ai
particulièrement aimé les nouvelles <i>Lueur d'espoir</i> et <i>Une signature ou la vie</i>.
J'aurais voulu en savoir tellement plus, avoir le fin mot de l'histoire
comme on dit. C'est à la fois frustrant et magique. On termine ces
histoires avec un goût amer en bouche tout en pensant "Bien joué !" car elles ont fait le job et nous ont embarqué sans ménagement. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #8e7cc3;"><u><b><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></b></u></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Avec ce recueil, Chloé Garcia ouvre un champ de possibilités incroyable pour le monde de demain. Ses idées et ses propositions sont intrigantes, parfois étonnantes ou angoissantes. Mais elles éveillent toutes quelque chose en nous. Nous savons tous que nous ne pourrons pas continuer longtemps notre petit train de vie actuel... qu'un jour, les choses changeront. Elles l'ont déjà fait, il suffit de regarder la crise sanitaire que l'on vit aujourd'hui. Ces histoires résonneront en vous comme elles l'ont fait pour moi pour une seule et même raison : il est possible qu'elles ne restent pas définitivement du domaine de la science-fiction. <br /></span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-57640096615057140772021-05-23T12:11:00.003+02:002021-05-23T12:11:44.416+02:00Hematite T1 : Sérénade de Frederico Piatti et Victoria Maderna<div style="text-align: justify;"><br /></div><p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghQZX8uQ-a5Z5inOcemBF9eYXu5c99MTzSaseAGZDvefcA5vnyeq_bIAdoXMTpX2kNb8zuU3gdCS4CTNqzz2Q0Q2kSHUoSIkXCRtFrr9q1Q-a3QXm5EiDyRY89Dd_UQmg_hdW5nb-AoMhM/s524/Hematite+T1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="524" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghQZX8uQ-a5Z5inOcemBF9eYXu5c99MTzSaseAGZDvefcA5vnyeq_bIAdoXMTpX2kNb8zuU3gdCS4CTNqzz2Q0Q2kSHUoSIkXCRtFrr9q1Q-a3QXm5EiDyRY89Dd_UQmg_hdW5nb-AoMhM/s320/Hematite+T1.jpg" /></a></div><p></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #6fa8dc;"><u><b>Editions :</b></u></span> Dargaud, 23 avril 2021, 72 pages</span></div><div><span style="font-family: georgia;"><u><b><span style="color: #6fa8dc;">Résumé :</span></b></u> </span><span style="font-family: georgia;">Dans un monde de démons, Hématite est une petite vampire sombre et un
peu rebelle. Descendante de l'illustre famille des Blackwood elle est,
au grand dam de ses parents, en conflit avec sa condition de vampire,
préférant au sang chaud des soupes de légumes ! Et plutôt que d'être
scolarisée à l'Académie Diaemus avec ses congénères, elle a opté pour
l'expérience de la mixité à la Wolven school. Mais bon, être différent
et avoir du tempérament n'aide pas toujours à se faire des amis...
Heureusement il y a Drunela, la poésie... Et Émile ! Un jeune humain
passionné par les sciences occultes dont Hématite est secrètement
amoureuse. Malheureusement, faire le pont entre les mondes n'est pas des
plus facile...</span></div></blockquote></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #ea9999;"><span style="font-family: georgia;">Je remercie les éditions Dargaud et le site Babelio.fr pour l'envoi ! </span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #6fa8dc;"><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> Parlons d'abord de l'objet en lui-même. J'adore l'illustration de la couverture. Hematite est dans les airs au centre de la page, ses vêtements violets dénotant sérieusement sur le fond bleu de la nuit. Elle attire l'oeil au premier regard. Et la texture... la couverture est légèrement rugueuse, juste assez pour être agréable au toucher. C'est un plaisir de tenir ce livre en main. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Quant à l'histoire, je ne sais jamais trop à quoi m'attendre lorsque je lis une bande dessinée. Le format et le nombre de pages font que l'histoire est toujours assez courte. De plus, le T1 sert souvent d'introduction, l'intrigue est donc en général écourtée au profit de la mise en place de l'univers et du contexte de l'histoire, ce qui est normal. Le premier tome d'<i>Hématite</i> s'en sort avec brio. Il présente les personnages principaux avec intelligence et met rapidement en place l'histoire, laissant la porte grande ouverte pour les tomes suivants. Sur 72 pages, il fallait être concis, et le pari est réussi par ses auteurs. L'intrigue est pertinente, chaque événement complète le précédent et le suivant. J'ai beaucoup apprécié le personnage d'Hématite justement. Cette jeune vampire n'entend pas suivre le chemin tout tracé par sa famille. Boire uniquement du sang ? Étudier dans une école élitiste et réservée à ceux de son espèce ? Ne se soucier que des apparences et de la noblesse de son nom ? Pour Hématite, tout ça est hors de question. Elle mange de la soupe, étudie dans une école public aux côtés d'humains et d'autres espèces surnaturelles, et elle entend bien faire ce qu'elle veut de sa vie, quitte à bafouer le nom de ses parents. Voilà une vampirette rebelle. Ce que j'aime chez elle, c'est également ce côté mélancolique. Oui, elle assume son côté rebelle, mais elle en souffre tout de même. Ce n'est pas facile d'être soi-même lorsque votre entourage ne vous comprend pas et ne vous soutient pas. Heureusement, elle a ses amies, et ça change tout !</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Le côté moins à mon goût ce sont les illustrations. Pour le coup, c'est purement personnel. Je n'aime pas des masses ce style que je trouve trop "dessiné". C'est assez compliqué à expliquer. Les ombres sont faites de hachures, les arrières plans souvent peu détaillés... c'est un style que je n'affectionne pas. Par contre, les dessins sont suffisamment travaillés pour que le lecteur ou la lectrice comprenne ce qu'il se passe. On lit avec facilité les mouvements et les regards des personnages sont précis. En terme de compréhension, il n'y a aucun problème.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #6fa8dc;"><b><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">J'ai vraiment aimé l'histoire d'Hématite. Le contexte est introduit avec intelligence tout comme les personnages, et l'intrigue se met vite en place. Si le style des illustrations ne me plait pas, il faut tout de même souligner qu'elles sont très bien travaillées et permettent aux lecteurs de comprendre facilement tout ce qu'il se passe. Je lirai le tome 2 avec plaisir !<br /></span></div><p style="text-align: left;"> </p>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-47404628707579501542021-05-13T16:16:00.003+02:002021-05-13T18:38:26.384+02:00Lady Helen T1 - Le Club des Mauvais Jours d'Alison Goodman<div style="text-align: justify;"><br /></div><p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnfJhaqXBsgEpY2VWiIh4PJL75DaJY_QF48YK7gdkGPmAGF3NpJFLHAUE0r6yuyrVOMiMxz0AguCTtgNFPOifPo78y0KGA_NXZkTVRCJcJDFXV_eh9S6mLcaSdPsaNoVH5daU814L46qAl/s499/Lady+helen+T1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="338" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnfJhaqXBsgEpY2VWiIh4PJL75DaJY_QF48YK7gdkGPmAGF3NpJFLHAUE0r6yuyrVOMiMxz0AguCTtgNFPOifPo78y0KGA_NXZkTVRCJcJDFXV_eh9S6mLcaSdPsaNoVH5daU814L46qAl/s320/Lady+helen+T1.jpg" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #76a5af;"><b><u>Editions :</u></b> </span>Gallimard, 568 pages, 18 août 2016, <br /></span></div><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #76a5af;"><u><b>Résumé :</b></u></span> Londres. Avril 1812... Lady Helen Wrexhall s'apprête à faire son entrée dans le monde. Bientôt, elle sera prise dans le tourbillon des bals avec l'espoir de faire un beau mariage. Mais une bonne de la maison disparait, des meurtres sanglants sont commis et Helen fait la connaissance de Lors Carlston, un homme à la réputation sulfureuse. Il appartient au Club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre des démons qui ont infiltré toutes les couches de la société. Lady Helen est dotée d'étranges pouvoirs, mais acceptera-t-elle de renoncer à une vie faite de privilèges et d'insouciance pour basculer dans un monde terrifiant ?</span></div></blockquote></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #76a5af;"><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></span></b></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Trois choses m'ont poussée à commencer cette saga : le côté fantasy bien sûr, l'époque de la régence que j'affectionne particulièrement, et la couverture dont vous ne manquerez pas de remarquer la beauté. Les belles couvertures m'ont toujours attirée, et c'est souvent un critère qui me pousse à me procurer le livre. Il m'arrive souvent d'être déçue, je dois le dire. Mais pas cette fois. Le T1 de <i>Lady Helen</i> est une excellente introduction de l'univers d'Alison Goodman.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Premièrement, le contexte. La régence anglaise ne brille pas par son égalité homme/femme, loin de là. La gente féminine est définie comme le sexe faible, c'est un principe ancré et personne n'en démord. Dans cette société purement patriarcale, Lady Helen découvre qu'elle est une vigilante, un être investi de pouvoirs exceptionnels, qu'elle doit mettre au service de la couronne pour combattre le mal. Elle que l'on a toujours élevée pour ne devenir rien d'autre qu'une épouse et une maitresse de maison, là voilà face à une toute autre réalité. Réalité qu'elle doit cacher, car les vigilants doivent agir dans l'ombre. Toute la question est là. Peut-elle mener ses deux vies de concert ou va-t-elle devoir renoncer à l'une d'entre elles ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Bien évidemment, on retrouve les codes propres à la fantasy : une héroïne orpheline qui ne connait rien de son passé, de ses pouvoirs, du monde magique qui se juxtapose au notre dans l'ombre... tout le tome 1 consiste donc à un introduire l'univers, comme cela se fait dans toute bonne saga de fantasy. Là où les sagas se différencient c'est en général sur la toile de fond, lorsqu'à la mission de sauver le monde s'ajoute des questions plus profondes. Ici Lady Helen, considérée comme faible, hystérique, guidée par ses émotions parce qu'elle est une femme, se trouve dotée de pouvoirs qui dépassent l'imagination. Là voilà qui doit se battre contre un patriarcat qui ne comprend pas qu'une femme puisse posséder autant de capacités. Se battre contre la misogynie, voilà une autre de ses missions. Et parlons de Lord Carlston, son mentor, de quelques années son aîné et qui bien évidemment, ne manquera pas d'attirer l'attention et le cœur de la jeune femme. On sent la romance bâteau arriver et pourtant, elle est légère et très bien écrite et ne prend pas le pas sur l'histoire. Lord Carlston est un personnage ambigüe. Froid, distant, il n'est pas aisé de l'apprécier. Mais il y a bien plus derrière cette carapace. Et ce sont les moments où il se laisse aller qui sont les plus parlants et les plus intéressants. On découvre le personnage par petites touches, au fur et à mesure de ses moments de faiblesse. C'est captivant. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Enfin, il me faut parler des abuseurs, les grands "méchants" de l'histoire. Êtres démoniaques, cachés au milieu des humains, ils se repaissent de l'énergie humaine. Il existe quatre race d'abuseurs, chacune d'entre elle puisant l'énergie par un canevas différent (la cruauté, l'art, la luxure et la peur). Certains se contentent de piocher un peu d'énergie de-ci de-là, laissant une vague impression de fatigue à leur victime, lorsque d'autres les drainent jusqu'à la mort. Ce sont ceux-là que combat le Club des mauvais jours. Pourquoi ne combat-il pas tous les abuseurs ? Parce que ces derniers sont au nombre de plusieurs dizaines de milliers rien qu'en Angleterre, alors que les vigilants se comptent sur les doigts. La tâche n'est donc pas l'une des plus simples. Ces nouvelles créatures sont très intéressantes car là encore, toutes ne se valent pas. Certains abuseurs sont plus dangereux que d'autres. Du fait de ressembler aux humains, ils peuvent se fondre dans la foule, ce qui les rend plus difficile à débusquer. Certains auront d'ailleurs atteint une position politique confortable, les rendant pratiquement intouchables. On va donc plus loin que la simple chasse aux monstres dans cette histoire. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><u><b><span style="color: #76a5af;"><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></span></b></u></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ce premier tome est l'un de mes coups de cœur 2021. Aussi bien l'intrigue que le contexte sont assez originaux pour se démarquer aujourd'hui. L'autrice a créé son propre univers et l'a intégré dans une période historique bien réelle. Elle a fait de nombreuses recherches pour rendre justice à l'époque de la régence anglaise et cela se ressent tant au niveau du vocabulaire que des événements historiques cités. J'ai hâte de terminer le tome 2 que je lis actuellement et qui semble aussi passionnant que ce premier livre. <br /></span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-12163754975654027732021-04-19T22:36:00.004+02:002021-04-19T22:36:32.714+02:00L'Automne des magiciens T2 - La Reine noire de Hélène P. Mérelle<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1EZv8HZZTtpjESQLRICxErmSefOcsxk7cuTbTBRbKTIbVf6CLXFYTP4IuUmHDZaNhZM1EqguExym_dnMx7W4tkzNXaxlU38I02tZZw2qRZAnurkrmlwrgqSEg7PzBgba2P0CiuiK-Ag_I/s391/L%2527automne+des+magiciens+T2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="391" data-original-width="239" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1EZv8HZZTtpjESQLRICxErmSefOcsxk7cuTbTBRbKTIbVf6CLXFYTP4IuUmHDZaNhZM1EqguExym_dnMx7W4tkzNXaxlU38I02tZZw2qRZAnurkrmlwrgqSEg7PzBgba2P0CiuiK-Ag_I/s320/L%2527automne+des+magiciens+T2.jpg" /></a></div><p></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #d5a6bd;"><u><b>Éditions :</b></u></span> France loisirs, 725 pages, 8,90€, décembre 2020</span></div><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #d5a6bd;"><u><b>Résumé :</b></u></span> Octavianne se retrouve reine d'Elgem malgré elle, un destin qu'elle n'a jamais voulu. Et cette succession ne va pas sans heurt. Bien des défis l'attendent, en dépit de la méfiance ou de la condescendance de ses conseillers qui ne voient en elle qu'une gamine inexpérimentée.</span></div><div><span style="font-family: georgia;">Et comment apaiser son compagnon Adalgis qui considère le palais royal comme une cage dorée ? D'autant plus qu'un rival inattendu se révèle : Maurin, le capitaine de la garde, qu'Octavianne a aimé autrefois et qu'elle croyait mort. La jalousie de l'homme-lion est féroce, tandis que Maurin de son côté, lui rend bien son hostilité, ne voyant en Adalgis qu'un animal. Entre ces deux êtres que tout oppose, la nouvelle reine aura-t-elle encore la liberté de choisir ?</span></div><div><span style="font-family: georgia;"> </span></div></blockquote></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #d5a6bd;"><u><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></u></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> Nous retrouvons Octavianne au palais de la cité d'Elgem, désormais reine de son royaume. Nullement intéressée par ses nouvelles responsabilités, la jeune souveraine n'a qu'une idée en tête : sauver Adalgis d'une mort certaine. L'homme-lion a été grièvement blessé à la fin du premier tome. La magie de la reine est puissante, mais pas assez pour le soigner correctement. Octavianne se concentre donc uniquement sur l'apprentissage de nouvelles techniques de guérisseuse, afin de sauver celui qu'elle aime. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">La différence entre les deux romans est incroyable. Dans le premier, l'héroïne était une vagabonde, toujours en fuite, guettant le moindre mouvement derrière elle. Elle avait pour unique but l'apprentissage et le contrôle de sa magie. Dans ce deuxième livre, c'est complètement différent. Octavianne est désormais reine et doit apprendre à administrer un royaume. Les enjeux ne sont plus du tout les mêmes. C'est très intéressant.<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Le tome 2 débute au moment où Octavianne, désormais reine, se concentre sur la guérison d'Adalgis. La première partie est principalement centrée sur leur relation. Une fois l'hybride réveillé, il nous faut subir d'interminables disputes mêlant à la fois jalousie, paranoïa et agressivité. J'ai trouvé cela lourd à lire. Je regrettais déjà dans la dernière partie du T1 cette relation toxique entre ces deux personnages, et les longueurs narratives qui en résultaient. De ce fait, l'intrigue n'avance pas des masses. Plusieurs attentats sont perpétrés à l'encontre de la reine, elle qui est jeune, amoureuse d'un hybride, et en plein apprentissage. Sa fougue et son impétuosité font peur aux anciens, et son manque de respect envers la Lune fait craindre le pire au clergé. On sent la tension entre la reine et ses conseillers, ils sont constamment dans la confrontation. Malheureusement, la relation Adalgis/Octavianne prend beaucoup trop d'ampleur et vient saper l'histoire des attentats sur toute la première partie. De plus, moi qui appréciais beaucoup l'héroïne dans le premier livre, je l'ai profondément haïe dans ce second tome. Devenue reine contre sa volonté, c'est un personnage qui fuit ses responsabilités, qui profane et blasphème puis qui prie la Lune lorsqu'elle a besoin d'aide, et qui ne s'intéresse qu'à ses amours. Je conçois que le poste n'a rien d'une partie de plaisir, mais son comportement tient plus de celui d'une adolescente que d'une reine. <br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Heureusement, la seconde partie du tome a vraiment suscité mon intérêt. La romance est toujours bien présente, mais cette fois-ci on se concentre plus sur la relation Octavianne/Maurin. Et cela prend un tour plus politique que précédemment. Maurin enquête sur les attentats, nous rentrons enfin dans le vif du sujet grâce à lui. La politique des Neuf-Cités semble bien huilée. L'autrice sait de quoi elle parle et les divers conseils ainsi que le concile des souverains sont très intéressants à découvrir. Tout est mis sur la table : les différentes alliances politiques et matrimoniales, les commerces entre royaumes, la loi d'abolition de l'esclavage... Ce sont des chapitres extrêmement intéressants, qui nous permettent à nous, lecteurs, de découvrir plus spécifiquement cet univers extraordinaire. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Deuxième point positif : le personnage de Maurin. C'est homme est bien plus ambigüe qu'Adalgis, plus profond et plus complexe. Là où Adalgis n'était qu'une tempête d'émotions sauvages, Maurin est un paysage froid et silencieux, où le moindre faux pas vous mène directement au trépas. Totalement dévoué à sa reine, il n'a pourtant rien du prince charmant. Soldat émérite, il cache un côté extrêmement sombre de sa personnalité et garde pour lui des secrets plus que dérangeants. J'apprécie beaucoup ce personnage plus abscons qu'Adalgis ou Octavianne. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Pour finir, il faut aussi parler de la raison pour laquelle ce deuxième tome a pour titre <i>La Reine noire</i>. Dans ce second roman, alors qu'elle est au bord du désespoir, Octavianne lance un sortilège de nécromancie puissant et très dangereux qui aura d'importantes répercussions sur elle et son royaume. J'ai trouvé cette partie absolument fantastique. Je ne me serais jamais attendue à ce que l'autrice nous a proposé là. Ce sortilège est lancé à la suite d'un événement tragique auquel du reste, je ne m'attendais pas non plus. Tout ce qui englobe cette partie de l'intrigue est pour moi une première. Et j'ai trouvé cela à la fois bien pensé et bien exécuté. J'ai hâte de voir ce que le tome 3 nous réserve de ce côté-là ! </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #c27ba0;"><u><b><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></b></u></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #c27ba0;"><u><b><span style="font-family: georgia;"> </span></b></u></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><i>L'Automne des magiciens </i>est une saga que j'apprécie pour son univers, sa politique, ses créatures magiques et sa conception de la magie. L'autrice a pensé et travaillé son monde imaginaire de bout en bout et on le ressent très vite. Le bémol, c'est toujours cette romance entre la reine et les personnages masculins, qui prend souvent le pas sur l'intrigue. Si on ne prend pas en compte ces relations amoureuses, on a une intrigue vraiment très intéressante.</span><br /></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-31029426963161134322021-03-31T11:04:00.000+02:002021-03-31T11:04:14.354+02:00Le Royaume assassiné d'Alexandra Christo<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmaXrwId2dby13zR6pmtc2tXA63SuOM0KJDqmuqHxK07aZpAblxdYUQyE7s_yxBnzJ_TrVmSaIJFliZvHNyj0b8A3dRNaYVC3W-7E7MuEjlZECUFkQIXR3gYl8NTRp0sPEbB08jR_IBVie/s723/le+royaume+assassine%25CC%2581.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="723" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmaXrwId2dby13zR6pmtc2tXA63SuOM0KJDqmuqHxK07aZpAblxdYUQyE7s_yxBnzJ_TrVmSaIJFliZvHNyj0b8A3dRNaYVC3W-7E7MuEjlZECUFkQIXR3gYl8NTRp0sPEbB08jR_IBVie/s320/le+royaume+assassine%25CC%2581.jpg" /></a></div><p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b></b></u></span></span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b>Editions :</b></u></span> De Saxus, 26 novembre 2020, 18,90€, 500 pages.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b>Résumé :</b></u></span> Lira est la sirène la plus dangereuse de l'océan. Elle a déjà pris le cœur de dix-sept princes qui sont tombés sous son charme. Mais un jour, tout bascule lorsqu'elle tue l'une de ses semblables. Pour la punir, sa mère la Reine des Mers transforme Lira en ce qu'elle déteste le plus : une humaine. Elle lui donne alors jusqu'au solstice d'hiver pour lui apporter le cœur du Prince Elian, ou bien elle restera sous cette forme pour l'éternité. De son côté, le Prince considère l'océan comme sa vraie demeure, même s'il est l'héritier du plus grand des royaumes. Chasser les sirènes est sa raison d'être. Mais lorsqu'il sauve une femme qui se noie, il est loin de se douter de sa vraie nature... Pour le remercier, elle lui promet de l'aider à trouver le moyen de détruire toutes les sirènes, mais peut-il vraiment lui faire confiance ? </span></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></u></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Les réécritures de contes, c'est un thème que j'adore. Parfois c'est plutôt bien fait (<i>Les Contes du Royaume</i> de Sarah Pinborough) et d'autres fois... ça l'est beaucoup moins. De mon point de vue, <i>Le Royaume assassiné</i> se trouve dans cette dernière catégorie. J'ai succombé à l'appel de la blogosphère sur instagram. Tout le monde en parlait, c'était le dernier bouquin à la mode qui inondait les deux tiers des storys. Bien mal m'en a pris, car je n'ai pas du tout accroché.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Pourtant, il partait bien. La structure m'a plu, un chapitre sur deux étant écrit du point de vue de la sirène, les autres du point de vue du Prince. On a les deux faces d'une même pièce, on peut faire le va et vient entre leurs histoires respectives et la manière dont ils abordent les mêmes événements. J'apprécie de plus en plus ce schéma qui permet finalement des lectures différentes d'une même histoire. Là où le bat blesse, c'est dans la construction des personnages et de l'intrigue !</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ce roman est un one-shot. La totalité de l'histoire doit donc tenir dans ce livre seul. Pari risqué, surtout lorsque nous abordons de la fantasy. Pourquoi ? Parce que non seulement il faut faire tenir toute l'histoire sur quelques centaines de pages, mais en plus, il faut prendre le temps de présenter l'univers, ses rouages politiques et/ou économiques, l'utilisation de la magie, les différentes créatures surnaturelles, les différents royaumes etc. Et puis il faut aussi pouvoir développer suffisamment les personnages pour qu'ils séduisent les lecteurs ! Tout cela ne laisse plus beaucoup de place pour construire une intrigue à la fois cohérente et intéressante !</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Voilà le problème. Pour moi, tout le roman est expédié. L'idée de base est sympa, mais elle n'est pas suffisamment développée. La rencontre entre les deux personnages principaux intervient trop tard. Du coup, leur aventure commune n'a plus de rythme. La partie où ils s'appréhendent est trop longue. On nous promet un grand voyage tout au long du roman. Au final, ils ne le commencent qu'à quelques chapitres de la fin. Forcément, la bataille finale est bâclée car expédiée. D'un autre côté, et j'en reviens à cette histoire de one-shot, l'auteure ne pouvait faire autrement. Il fallait bien qu'elle prenne le temps de nous expliquer le contexte. C'est pourquoi, à mon sens, son histoire aurait gagné à être écrite au minimum en deux tomes. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Deuxième point négatif : les personnages. J'en retiens deux choses : des dialogues creux avec un humour plat, et une forte incohérence au niveau de la construction des protagonistes. Prenons Elian, qui pour moi, est le personnage le moins intéressant de l'histoire. On dit de lui qu'il est un prince-pirate sans état d'âme, cruel et violent. Que nenni, on découvre dès le départ qu'il a bon coeur, aime ses équipiers comme sa famille, et prend à cœur cette chasse aux sirènes non pas par soif de sang, mais tout simplement pour sauver son peuple. C'est chevaleresque non ? Eh bien tout au long de votre lecture, on vous rabâchera que décidément, non, le prince est un monstre... lui-même se voit ainsi d'ailleurs. Mais ce n'est pas du tout crédible. On voit bien là que c'est un genre qu'a voulu lui donner l'auteure. Mais il n'y a pas de substance. On ne comprend pas d'où lui vient cette réputation. Et pourtant, qu'est-ce qu'on en parle, ça revient presque à chaque chapitre. Au final, c'est un homme qui refuse ses responsabilités de futur roi, qui préfère faire mumuse sur son bateau et jouer au héros en partant à la chasse aux sorcières. Pourquoi pas... mais c'est trop peu, trop cliché, trop fade. <br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Heureusement, Lira est un peu mieux construite. Elle est l'héritière du monde des mers. Tuer des princes... pour le coup, elle y prend vraiment plaisir ! Et elle le montre ! Même lorsque sa mère la trahit, elle n'a de cesse de vouloir tuer le prince pour satisfaire la Reine. Mais plus le temps va passer, plus ses sentiments vont changer. Sa manière de voir le monde v<span>a se modifier, tout comme ses sentiments pour Elian. Pour le coup, j'ai apprécié son développement que je trouve cohérent.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span> </span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b><span style="font-family: georgia;"><span>En conclusion</span></span></b></u></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span>L'histoire est intéressante, mais elle aurait gagné à être écrite sur deux voire trois tomes. Le format one-shot ne fonctionne pas ici. Quant aux personnages, Lira est correctement développée, mais Elian est trop cliché pour être intéressant. L'objet livre est joli c'est vrai, mais l'histoire ne lui fait pas honneur malheureusement. C'est dommage, car l'idée originale était très bonne. </span> </span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-56020177633627518882021-03-24T20:36:00.001+01:002021-03-24T20:36:13.687+01:00#Tousdebout de Agnès Marot et Cindy Van Wilder<div style="text-align: justify;"><br /></div><p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgN7YXdiKYJ9-VCkDMT-nt2keIQUJB3878MbcHMG7888Fhy8ht7W1tLDdeO5ZEQWMHIbyuxLUVxEYJhleYFtBi-fdlmXEtWp8Ky1Iju4vPZpUGosjrJvLvOAdqSa0IEvFO0MrhqJPho5Eek/s500/%2523tousdebout.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="317" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgN7YXdiKYJ9-VCkDMT-nt2keIQUJB3878MbcHMG7888Fhy8ht7W1tLDdeO5ZEQWMHIbyuxLUVxEYJhleYFtBi-fdlmXEtWp8Ky1Iju4vPZpUGosjrJvLvOAdqSa0IEvFO0MrhqJPho5Eek/s320/%2523tousdebout.jpg" /></a></div> <p></p><div style="text-align: justify;"></div><blockquote style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #c27ba0;"><u><b>Editions :</b></u> </span>Hugo & Cie, Collection New Way, 11 mars 2021, 360 pages, 17€</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #c27ba0;"><u><b>Résumé :</b></u></span> D'un côté, Anton, un garçon discret qui se cache derrière le pseudo Gossip Boy pour jouer les justiciers sur Tumblr (et y balancer les pires ragots du bahut). De l'autre, Méloée, jeune fille fougueuse et passionnée qui craque sur Rahim, le petit nouveau du lycée. Sous ses airs d'étudiant sans histoires, le mystérieux Rahim se retrouve vite au centre de toutes les attentions. Surtout lorsque Gossip Boy révèle qu'il est sans-papiers... Bientôt, tout bascule. Rahim est sur le point d'être expulsé. Derrière les grilles, il est temps pour les élèves barricadés de lever le poing pour défendre l'un des leurs !</span></div><div style="text-align: left;"></div></blockquote><div style="text-align: left;"><span style="color: #cc0000;"><span style="font-family: georgia;">Je remercie le site <a href="https://www.babelio.com/livres/Marot-Tous-debout/1295523">Babelio</a> pour cet envoi lors de la dernière masse critique ainsi que les éditions Hugo&Cie. </span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Il s'agit d'un livre écrit à quatre mains. Ce procédé d'écriture à plusieurs est toujours très intriguant. On se demande quelle organisation ont choisi les deux auteurices pour écrire ensemble et créer une histoire qui leur ressemble à tout.e.s les deux. Pour ce qui est du style, je ne connais pas Agnès Marot, mais je connais Cindy Van Wilder par sa saga <i>les Outrepasseurs</i> que j'ai adorée et chroniquée. Dans <i>#Tousdebout</i>, je retrouve cette fluidité de lecture qui emporte les lecteurs sans qu'ils ne s'en rendent compte. En un tour de main, les 360 pages étaient lues. Je n'ai pas vu le temps filé. Il faut dire que les auteurices savent nous embarquer avec iels. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">L'histoire se découpe entre les points de vue de Méloée et d'Anton. Un chapitre sur deux leur est consacré. C'est intéressant de faire le va et vient entre ces deux personnages centraux. On aurait pu croire qu'iels choisiraient d'y inclure de la même façon le point de vue de Rahim, principal intéressé par cette histoire de blocus et de sans-papiers, mais ce n'est pas le cas (je reviens sur le personnage de Rahim plus loin dans ma chronique). Au contraire, on s'intéresse ici à ce que vit Anton (Gossip Boy), un jeune homme qui agit dans l'ombre, en solitaire, tel un justicier mais tellement maladroit qu'il se met à dos la quasi totalité de la ville. Caché derrière son pseudo, ça le fait bien marrer Anton, de voir tout le monde s'acharner sur Gossip Boy, tout en attendant avec impatience sa dernière publication. Mais à trop vouloir faire le malin, il va mettre en branle des événements qui le dépasseront qui auront de graves conséquences pour ses camarades de classe, et pour lui-même. <span style="font-family: georgia;">On s'intéresse également à la jeune Méloée, la petite amie de Rahim et celle qui deviendra rapidement l'instigatrice du blocus du lycée, le rempart entre son amoureux et les joyeusetés administratives françaises (comprenez la menace d'expulsion et les CRS, et à plus grande échelle, le gouvernement iranien). </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">Le point de vue de Rahim, nous l'avons aussi par les quelques extraits de son journal intime qu'il nous est donné de lire entre les différents chapitres. On comprend bien vite que la situation va plus loin que cette histoire de sans-papier. Rahim vit illégalement en France, mais il ne peut pas vivre non plus dans son pays natal, car on y condamne à mort les personnes lgbtq+. La question n'est donc pas seulement politique, mais aussi identitaire. Et c'est ce qui fait de ce livre une histoire complète. Tout y est traité avec subtilité. On se prend rapidement de compassion pour Rahim, adolescent perdu entre ses sentiments, les lois de son pays, les événements tragiques qu'il a du vivre et les mensonges dans lesquels il vit encore au quotidien. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">Ce que j'ai apprécié par dessus tout, c'est qu'aucun des adolescents n'est parfait. Chacun réagit à sa manière, prend des décisions et se laisse porter par le flot des conséquences. Chacun approuve et désapprouve, apporte son aide ou au contraire, repousse les autres. Cette histoire est un bouillon d'émotions mais c'est si bien cuisiné qu'il est impossible pour les lecteurs de s'y noyer. On a peur pour Rahim, on désapprouve Anton tout en lui souhaitant la rédemption qu'il cherche et qu'au fond, il mérite. On admire Méloée tout comme on la fustige lorsqu'elle tire profit de certaines situations, et Mathis... c'est finalement le seul personnage avec lequel je n'ai pas réussi à accrocher. Mais c'était forcément plus difficile pour lui puisque son point de vue ne nous est jamais donné. C'est bien là la seule chose que j'ai trouvé dommage. J'aurais aimé en apprendre plus sur lui et sur la manière dont il vit et voit cette situation. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></div><div style="text-align: center;"><u><span style="color: #c27ba0;"><b><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></span></b></span></u></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">Cette histoire fait réfléchir. Elle percute dans le bon sens du terme. Et en plus d'être très bien écrite et de permettre aux lecteurs une lecture fluide et limpide, elle nous transporte et nous fait passer par une myriade d'émotions. </span><br /></span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-22332788891034974362021-02-09T23:04:00.001+01:002021-02-09T23:04:23.941+01:00Le pensionnat de Mlle Geraldine T2, T3 et T4 de Gail Carriger<div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMoUKgoOZvtItBfZbJ3zitFA9Nlww8VhcthBxqgy32dqCR9pAzMZb8TGFbZaIPEnHOz03tQ3YdDHE1BdYY73zxAs2q1FAmMPR3lpnIcXsLFRDuZIiDsXNsViyskrx-onm5J-DIA4p4Znbr/s404/Le+pensionnat+de+Mlle+Ge%25CC%2581raldine+T2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="404" data-original-width="250" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMoUKgoOZvtItBfZbJ3zitFA9Nlww8VhcthBxqgy32dqCR9pAzMZb8TGFbZaIPEnHOz03tQ3YdDHE1BdYY73zxAs2q1FAmMPR3lpnIcXsLFRDuZIiDsXNsViyskrx-onm5J-DIA4p4Znbr/s320/Le+pensionnat+de+Mlle+Ge%25CC%2581raldine+T2.jpg" /></a></div><p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div><blockquote style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Editions : Orbit, Le Livre de poche, 7,10€, 377 pages</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Résumé : Certaines choses ne changent pas au pensionnat : Monique est toujours aussi pimbêche, les cours toujours aussi mortels et les vampires, les loups-garous et les humains brûlent de s'entretuer. Cette deuxième année s'annonce donc bien remplie pour Sophronia : alors que son école volante se dirige vers Londres pour un mystérieux voyage scolaire, elle doit réussir ses examens, remplir son carnet de bal, perfectionner son art de l'espionnage et découvrir qui se cache derrière un dangereux complot visant à contrôler le prototype susceptible de révolutionner le transport aérien surnaturel. Et voilà que les professeurs commettent l'impensable : ils laissent monter à bord rien de moins que des garçons ! </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div></blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Premier élément intéressant, c'est dans ce tome-ci que Sophronia fait la connaissance de Lord Akeldama. Une rencontre fortuite et très courte mais qui a le don de faire sourire le lecteur ou la lectrice qui a lu la saga originale. C'est également le tome des premiers émois de Sophronia. La voilà courtisée par un jeune dandy sous le regard jaloux de son ami Savon, le soutier en chef de l'école. J'ai trouvé que cela était habilement amené et que cela ne prenait pas le pied sur l'histoire principale. Le triangle amoureux s'installe, et il est difficile au lecteur de dire qui des deux jeunes hommes notre espionne en herbe choisira. Les amitiés de Sophronia sont renforcés. On apprécie encore plus Dimity, sa meilleure amie qui s'évanouit dès qu'elle voit une goutte de sang. Sidheag, la jeune écossaise élevée par Lord Maccon fait également partie du groupe. C'est un pilier sur lequel peut toujours se reposer Sophronia lorsqu'elle a besoin de se remettre les idées en place. Et enfin, il y a Agatha, la plus discrète et timide de toutes. À elles quatre, nos espionnes forment une sacrée équipe prête à déjouer tous les complots du monde. </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Et il y en a justement un qui se trame sous leurs yeux. L'histoire débute avec un complot visant Dimity, que Sophronia déjoue habilement. Puis les voilà en voyage vers Londres, officiellement pour un assister à un bal, officieusement pour quelque chose de beaucoup moins légal. Et c'est sans compter sur les garçons de Bunston, l'école des génies du mal, qui ont été invités à passer quelques jours dans le dirigeable de Mlle Geraldine. On retrouve bien la patte de Gail Carriger avec son univers si différent du nôtre et toutes ces technologiques surnaturelles du XIXème siècle. J'apprécie toujours autant les personnages, l'époque historique et l'humour de l'autrice. Et l'intrigue vous tient en haleine tout du long !<br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">La fin est sans précédent. Le dernier rebondissement est assez étonnant et implique un changement radical dans le fonctionnement de l'école. Le suspens est entier et nous fait la promesse d'aventures épiques pour les romans suivants. </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzkZ1-zgHl6G0lJ0TPqsFCune0i5N3tiTdQzqtbQW7Vf9fRSeRFCKaxCSfTW55eYin5XHewd3a6YCJlxYNe0Ci5L_7py5rweK1iMU2Ur4jmh0mxDPgmF6LP76ldCO-9BnpB7VRwmelnVLX/s404/Le+pensionnat+de+Mlle+Geraldine+T3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="404" data-original-width="250" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzkZ1-zgHl6G0lJ0TPqsFCune0i5N3tiTdQzqtbQW7Vf9fRSeRFCKaxCSfTW55eYin5XHewd3a6YCJlxYNe0Ci5L_7py5rweK1iMU2Ur4jmh0mxDPgmF6LP76ldCO-9BnpB7VRwmelnVLX/s320/Le+pensionnat+de+Mlle+Geraldine+T3.jpg" /></a></div><br /> </span><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Editions : Orbit, Le Livre de poche, 7,10€, 376 pages</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Résumé : Toujours élégante, Sophronia continue sa deuxième année au pensionnat –
avec un éventail à lames d’acier dissimulé dans les plis de sa robe de
bal, bien évidemment. Une arme tendance et fort à propos, puisque la
jeune espionne, sa meilleure amie Dimity, l’adorable soutier Savon et le
charmant Lord Felix Mersey montent clandestinement dans un train en
direction de l’Écosse pour ramener leur camarade de classe Sidheag à sa
meute de loups-garous. Personne ne se doute de ce qu’ils vont trouver –
ou qui – à bord de ce train étrangement vide. Alors que Sophronia met à
jour un complot susceptible de plonger Londres tout entière dans le
chaos, elle va aussi devoir décider une bonne fois pour toutes vers qui
va sa loyauté.</span></div></blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> La première chose à dire sur ce tome 3, c'est que ni son titre, ni son résumé, ne lui font vraiment honneur. Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi il y a le mot <i>poison</i> dans le titre, puisque de toute évidence, il n'y a aucune histoire de poison dans ce troisième roman. Quant au résumé, il nous annonce un voyage en train, qui n'a lieu que dans la seconde partie du livre ! J'ai toujours eu du mal avec les résumés qui vont promettent des événements qui n'interviennent pas dès le début de l'histoire. Personnellement, j'appelle ça du spoile... </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Pour en revenir à l'histoire, celle-ci se concentre un peu plus sur les amours de Sophronia. La jeune femme hésite entre Lord Mersey, bien né et beau garçon, mais qui fait partie des Vinaigriers (un groupuscule qui s'élève dans l'ombre contre les créatures surnaturelles), et Savon, le soutier du dirigeable, pauvre et noir (oui à l'époque victorienne, c'est un détail qui compte...). Tiraillée entre ces deux soupirants, notre petite espionne ne sait plus où donner de la tête. "Heureusement" pour elle, une nouvelle pourtant alarmante met tout en émoi son amie Sidheag, qui disparait subitement de l'école. Sophronia décide de la retrouver et embarque avec elle Dimity, Savon et Lord Mersey dans son périple. Les voilà d'abord à Londres lors d'un bal donné en l'honneur du frère de Sophronia, puis dans un train en direction d'Oxford. Les péripéties et rebondissements s'enchainent, l'humour cynique de l'autrice est toujours au rendez-vous, et l'action est plus salissante que jamais ! Les personnages du Dewan et du capitaine Niall sont plus présents et plus développés. L'intrigue tourne autour de Sidheag, ce qui nous permet également de cerner un peu mieux ce personnage. </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ce tome nous permet aussi d'aborder la question de l'allégeance de Sophronia, puisqu'il est évident qu'elle devra se trouver un patron à la fin de ses études, à moins de se marier, ce qu'elle ne veut pas. Le troisième roman se termine sur un rebondissement lourd de conséquences pour Sophronia et Cie. </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">En résumé, c'est un très bon tome. On voit Sophronia évoluer en tant que femme et espionne. D'un autre côté, la première partie de l'histoire présente quelques longueurs. C'est un peu déséquilibré. <br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimqcwi5lSjmqlZFHHAOH4y1A_ZN0Fmtj09ahKRB07VhRYAePk50yABDhen7IRm02u0tAHb5-_l35JSK4q0VI7t7_LlVDIValtbK0bcQIYvSF4LIW-cEVgJ09h4sQy8shap3ZvpJMfKRVXQ/s404/Le+pensionnat+de+mlle+geraldine+T4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="404" data-original-width="250" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimqcwi5lSjmqlZFHHAOH4y1A_ZN0Fmtj09ahKRB07VhRYAePk50yABDhen7IRm02u0tAHb5-_l35JSK4q0VI7t7_LlVDIValtbK0bcQIYvSF4LIW-cEVgJ09h4sQy8shap3ZvpJMfKRVXQ/s320/Le+pensionnat+de+mlle+geraldine+T4.jpg" /></a></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><blockquote><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Editions : Orbit, Le Livre de poche, 7,10€, 376 pages</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Résumé : </span><span style="font-family: georgia;">Apprendre l’art de l’espionnage au sein de l’école volante de Mlle
Géraldine est devenu fastidieux pour Sophronia, privée de la présence de
Savon à ses côtés. Elle préfèrerait utiliser ses talents pour
contrarier les plans des Vinaigriers, mais ses maints avertissements au
sujet des lâches intentions de ces derniers sont encore et toujours
ignorés et Sophronia ne sait plus à qui se fier. Quelles informations
détient le bourru dewan de Sa Majesté ? Dans quel camp se place
l’élégant vampire Lord Akeldama ? Une seule chose est certaine : un
complot d’envergure se trame, et Sophronia doit se préparer à sauver ses
amis, son école et Londres tout entier du désastre à venir – sans
jamais se départir de son spectaculaire raffinement, bien évidemment.</span></div></blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> Après les événements du tome trois, Sidheag n'apparait plus et Savon a quitté l'école pour vivre avec le Dewan. Sophronia n'est donc plus entourée que par ses deux amies Dimity et Agatha. Heureusement pour nous Monique de Pelouse est toujours de la partie. Elle avait quitté l'école pendant les événements du tome 2, et nous l'avions retrouvée lors du tome 3 en bien fâcheuse posture (la faute à Sophronia, comme toujours). Ici, elle sera d'une aide précieuse pour notre jeune espionne. </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Dans ce dernier roman, les Vinaigriers passent ouvertement à l'attaque et leur cible n'est autre que l'école ! Pour quelle raison ? C'est évidemment à Sophronia de le découvrir, puisque aucun de ses professeurs ne semble vouloir lui prêter une oreille. Accompagnée de ses fidèles amies, l'espionne va tout faire pour les arrêter. L'action s'enchaine et les rebondissements s'accumulent. Dans son enquête, Sophronia sera également épaulée par nulle autre que Mlle Geraldine en personne ! Personnage éponyme, elle n'apparait que très peu dans les trois premiers romans. Et la voilà ici en première ligne ! Je suis ravie que l'autrice nous ait gardé cela pour la fin, c'est finement joué ! Et pour notre plus grand plaisir (le mien en tout cas), le professeur Braithwope est également de la partie. </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Avec tout ce beau monde, il apparait évident que la fin ne peut être que des plus explosives. La saga du Pensionnat de Mlle Geraldine se termine en apothéose. Elle met un point final aux aventures de notre quatuor préféré ! Seul bémol, on ne sait pas du tout ce que deviennent Dimity et Agatha par la suite. Par contre, la fin fait un joli clin d'oeil à la saga principale, ce que les fans de la première heure ne manqueront pas de noter ! </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Personnellement, je trouve que cette saga s'est très bien terminée. J'ai adoré suivre les aventures de Sophronia et ses amies. Chacun des quatre tomes était ponctué de chapitres évoquant les différents cours dispensés par l'école, et nous avons pu voir nos petites espionnes grandir et évoluer petit à petit en femmes du monde. Je recommande cette saga à tous les lecteurs et à toutes les lectrices du <i>Protectorat de l'ombrelle </i>qui ont adoré suivre les aventures d'Alexia. Je suis sure que vous adorerez aussi celles de Sophronia !<br /></span></div><span style="font-family: georgia;"></span></div></div><p style="text-align: left;"></p>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-3985814005911076792021-01-24T19:02:00.001+01:002021-01-24T19:02:32.464+01:00Les Prélts de Faneas T4 : La Légende des amants séparés de Charlotte Abécassis Weigel<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMHLJPRzmGnxF_kC64L_zDExQdIJuQw9vG-1sSkCnNoev_7nVcYQ9Z1UTzxOoZSdTlQ9wEYQFiIHIGt7uynjv3U3Q_uLrSwk94JkGmZbHMnNz79nYoY9Ag8ZCOnE65WIGlGbtypyw-0BSq/s569/Les+Pre%25CC%2581lats+T4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="569" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMHLJPRzmGnxF_kC64L_zDExQdIJuQw9vG-1sSkCnNoev_7nVcYQ9Z1UTzxOoZSdTlQ9wEYQFiIHIGt7uynjv3U3Q_uLrSwk94JkGmZbHMnNz79nYoY9Ag8ZCOnE65WIGlGbtypyw-0BSq/s320/Les+Pre%25CC%2581lats+T4.jpg" /></a></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b>Editions :</b></u></span> Feryl Editions, 13 novembre 2020, 606 pages. <br /></span></div><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b>Résumé :</b></u></span> Astéria Cliff, reine de Faneas, a oeuvré d'arrache-pied pour protéger son peuple du roi d'Endor grâce à ses multiples sacrifices. Faneas a recouvré un semblant de liberté. Toutefois, rien n'est acquis. Maboroshi, fatigué d'attendre, entend bien accélérer l'avènement de Freya par le biais du mariage qu'il projette depuis des mois. Cette union mettrait fin à la vie d'Asté et ferait du démon le roi incontesté de Faneas et d'Endor. Pour lui résister, l'alliance d'Amiran s'est fortifiée. Son étendard s'élève à présent comme le dernier rempart contre la tyrannie endorine. Cependant, sauver celle qui lui a donné le temps de s'épanouir n'est plus dans ses priorités. À l'approche de la guerre, Asté n'a plus la force de se relever et l'avenir semble bien sombre pour Faneas.</span></div></blockquote></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></u></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> Quatrième et dernier tome de la saga, je l'attendais comme un enfant attend Noël. <i>Les Prélats de Faneas </i>est l'une de mes sagas fantasy préférées. Et comme toute lectrice qui s'apprête à dire adieu à ses personnages favoris, j'ai débuté cette lecture avec un sentiment d'excitation mêlé à de l'appréhension. Dire au revoir, ce n'est définitivement pas mon truc. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Nous retrouvons nos héros cinq ans après la fin du T3. Astéria est restée tout ce temps la prisonnière de Maboroshi. Kaede a disparu. Cléora et Noctis mènent comme ils peuvent l'alliance d'Amiran avec l'aide de Sora. Notre groupe de héros est complètement éclaté. En cinq ans, chacun a eu le temps de grandir et de murir à sa façon. Sora est devenu un beau jeune homme, plein de fougue et d'envie d'en découvre. Kaede a sombré dans la dépression après le départ d'Asté, Cléo et Noctis ont mis leurs sentiments personnels de côté pour se consacrer totalement à l'alliance et Asté... eh bien Asté n'est plus que l'ombre d'elle-même. C'est un vrai crève cœur que de retrouver ce personnage au trente-sixième dessous, elle que nous connaissions pleine d'énergie et de combativité. Le développement des personnages est impressionnant. Certains ont tourné exactement comme nous l'aurions imaginé, d'autres en sont aux antipodes. La force principale de cette saga repose sur ses personnages, sur le lien qui les unit et bien évidemment, sur leur caractère respectif. Faire un saut dans le temps, les retrouver différents, c'était un pari dangereux, mais que l'auteure a su relever haut la main. Car ce qu'elle nous propose, ce sont des personnages façonnés avec cohérence, travaillés avec minutie jusque dans les liens qui les unissent les uns aux autres. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">L'intrigue en elle-même n'est pas en reste. Arrêter Maboroshi est la priorité, sauver Astéria passe au dernier plan. Mais est-ce bien le cas ? Avec autant de personnages, il est évident que chacun a ses propres désirs et ses propres plans à mettre à exécution. Nous pourrions nous perdre entre toutes ces différentes intrigues, et pourtant, tout s'imbrique parfaitement pour se confondre en une seule et même fin en apothéose. La fin, parlons-en justement. J'ai rarement été scotchée sur mon canapé comme je l'ai été à la lecture des derniers pages de ce tome. L'auteure ne nous ménage pas, elle sait comment manipuler ses lecteurs. Elle nous emmène exactement là où elle veut et le couperet tombe sans que nous n'ayons rien pu voir venir. Moi qui est toujours peur des fins de saga, celle-ci est une véritable réussite. J'ai eu de la peine à m'en remettre et j'ai senti pendant plusieurs jours encore cette excitation suscitée par la surprise mêlée à la tristesse de quitter mes personnages préférées. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Quant au rythme de l'histoire, vous en aurez pour votre grade. Le rythme est parfait. Les scènes de batailles sont incroyables, elles vous mettent en tension comme si vous y étiez vraiment. L'atmosphère tendu est quasiment palpable. Heureusement, des moments de répits ponctuent de-ci de-là cette action effrénée. Les émotions se succèdent sans arrêt, entre la tension des moments de guerre, et la douceur des moments de rencontre, d'amitié et d'amour.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><b><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ce T4 ponctue avec panache cette saga fantasy. J'ai adoré ma lecture de bout en bout, depuis le moment où j'ai ouvert le T1 pour la première fois, jusqu'à celui où j'ai fermé les pages de ce dernier tome. Magie, légende, mystère, amour, batailles et surtout amitié et famille, voilà les maitres mots de cette histoire pleine de rebondissements et d'émotions en tout genre. Si vous recherchez une nouvelle histoire de fantasy dans laquelle vous lancez, n'hésitez pas, et rejoignez Astéria et sa famille à Faneas. <br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-17002795832727326062021-01-17T19:38:00.001+01:002021-01-17T19:38:40.452+01:00Vampyria T1 : La Cour des ténèbres de Victor Dixen <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDgt_avVfexIgx375YrKMZ2lGYa0Z4tVrdrd3M3dwj-hr1hGjyzjSZQBa6alloK0RphnMrQGH4_Zilg3uXDZZ2FvVxVwsEq-_AH9z4fVUJ6Cj96MO2y1ZX90BGhJI-GiL0I0hwPA0iNesX/s785/Vampyria+T1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="785" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDgt_avVfexIgx375YrKMZ2lGYa0Z4tVrdrd3M3dwj-hr1hGjyzjSZQBa6alloK0RphnMrQGH4_Zilg3uXDZZ2FvVxVwsEq-_AH9z4fVUJ6Cj96MO2y1ZX90BGhJI-GiL0I0hwPA0iNesX/s320/Vampyria+T1.jpg" /></a></div><p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"><u><b>Éditions : </b></u></span>Robert Lafond, 15 Octobre 2020, 491 pages, 16€</span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"><u><b>Résumé :</b></u></span> À la cour des ténèbres, le moindre faux pas se paye au prix du sang. </span> <br /></div></blockquote><blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">"Tu vas t’épanouir à Versailles telle une fleur exotique. Les vampyres
du palais raffolent de tout ce qui sort de l’ordinaire. Mais attention :
la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre
faux pas s’y paye au prix du sang..." <br />
<br />
EN L’AN DE GRÂCE 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour
devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la
Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre,
rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé
au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour
nourrir l’aristocratie vampyrique.<br />
<br />
TROIS SIÈCLES PLUS TARD, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers
et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la
Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons
des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de
Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ?</span></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #cc0000;"><b><span style="font-family: georgia;"> Mon avis</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Je surfe rarement sur la vague littéraire. En général, je lis les nouveautés avec un sérieux cran de retard. Mais là, le synopsis, la couverture, l'auteur... je ne pouvais pas passer à côté. Et j'ai bien fait, car de mémoire, cela fait quelques années que je n'avais pas dévoré un roman comme j'ai dévoré celui-ci. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">L'histoire prend place à notre époque. En 2015 plus précisément. Mais ce monde n'a pour autant rien à voir avec celui que nous connaissons car un événement a tout changé. En 1715, Louis XIV notre Roi Soleil, a effectué la première transmutation vampyrique de l'histoire de l'humanité. Devenu immortel, il s'est entouré d'une cour qu'il a façonnée à son image. Les nobles ont ainsi asservi le peuple français d'abord, puis les royaumes alentours, pour finalement s'étendre dans le monde entier tout au long des siècles passés. Sous ce règne de terreur, de nombreux événements historiques n'ont donc pas eu lieu. La Révolution française bien évidemment, mais surtout, la Révolution Industrielle. J'en parle car cela a eu pour conséquence directe qu'en 2015, dans le monde de Vampyria, les hommes et les femmes vivent encore dans un simulacre du modèle de vie des temps modernes. L'électricité n'existe visiblement pas, les nobles s'habillent de perruques, robes et poudre blanche, les pauvres chassent eux-mêmes le gibier lorsqu'ils sont certains de ne pas se faire prendre. S'ajoute à cela le joug sous lequel vit le peuple. Celui-ci n'a pas le droit de sortir après le couvre feu, et n'a pas le droit non plus de quitter son village. En 2021, cela fait étrangement échos à notre vie actuelle. De plus, chaque membre issu du quart état doit se livrer à la saignée mensuelle, la dime payée en nature. C'est ainsi que les vampyres récoltent leur repas. Dans ce monde, la valeur donnée aux impôts et autres taxes est bien différente. Rien que pour le contexte, cette histoire est incroyable.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">J'ai également beaucoup aimé le personnage principal : Jeanne. D'aucuns la trouveront un brin psychopathe. Moi je l'ai trouvé forte, têtue et indomptable. Je vois en elle un personnage intègre, fidèle à ses principes et à ses valeurs. Jeanne n'a pas les codes de la haute société, elle joue un jeu dangereux, et malgré tout, elle semble savoir tirer son épingle du jeu. </span><br /><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">Quant
aux autres, que ce soient les élèves, les professeurs, les vampyres ou
les humains, tous sont travaillés et développés de la même manière. Ils
sont tous écartelés entre survie et ambition face à ce Roy cruel et
déconnecté. Cette lecture nous met en tension, c'est d'ailleurs
certainement pour cela que j'ai eu autant de mal à lâcher ce livre.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><b><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;"><i>La Cour des ténèbres</i> est un excellent premier tome. Il introduit parfaitement ce monde si similaire et pourtant si différent du notre. Victor Dixen sait nous tenir en haleine d'un bout à l'autre de son roman. Sous sa plume, Jeanne avance de dangers en dangers, tout en gardant son objectif en tête. Rien ne semble pouvoir l'arrêter. Pour autant, les lecteurs se demanderont tout de même une chose : la fin justifie-t-elle les moyens ?<br /></span></span></div><p style="text-align: left;"></p>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-75300310865277426772021-01-09T16:16:00.000+01:002021-01-09T16:16:05.325+01:00L'Automne des magiciens T1 : La Fugitive de Hélène P. Mérelle<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPNuUxg6BG-5lPjiilG5jqgM-fLK7IZLdVZUx-x-EnGRYqd3yFLQ0CwqZEoSt-7fDkqPVCizp_UgFB8Ixssb-cLw4kbLM4-o-I7jsIjONOAIEUSfRyQDy3FXJ-caf3KSeK_oo9FFjZLatH/s800/l%2527automne+des+magiciens+T1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="487" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPNuUxg6BG-5lPjiilG5jqgM-fLK7IZLdVZUx-x-EnGRYqd3yFLQ0CwqZEoSt-7fDkqPVCizp_UgFB8Ixssb-cLw4kbLM4-o-I7jsIjONOAIEUSfRyQDy3FXJ-caf3KSeK_oo9FFjZLatH/s320/l%2527automne+des+magiciens+T1.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #3d85c6;"><b><u>Editions :</u></b></span> Editions de Noyelles, France Loisirs, 652 pages, Septembre 2020, 8,90€</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b>Résumé :</b></u></span> Octavianne, huitième fille de la reine d'Elgem a grandi dans le palais royal. À seize ans, sa soeur aînée régnante veut la marier contre son gré. Acculée, Octavianne s'enfuit et mène une vie d'errance, à la recherche d'un maitre de magie qui lui apprendra à contrôler ses pouvoirs naissants. Elle rencontre alors Adalgis, un chasseur mi-homme mi-lion qu'elle sauve et guérit. Au côté de cet être complexe et fascinant, libre et sauvage, une vie différente se dessine pour la jeune magicienne. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Mais bientôt d'inquiétantes ombres issus de son passé menacent de la rattraper, et Octavianne doit faire un choix. Peut-on réellement échapper à son destin ?</span></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></u></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">L'histoire de <i>L'Automne des magiciens</i>, c'est celle d'Octavianne, princesse du royaume d'Elgem. Dans ce royaume gouverné de reine en reine, l'idée même d'accéder au trône n'a jamais effleuré la princesse. Les règles sont claires : seules les reines sont capables de manipuler la magie. Lorsqu'Octavianne résiste à sa soeur la reine Prima, bien décidée à la marier, son pouvoir magique s'éveille. Cette nuit-là, elle s'enfuit loin de ce mariage forcé et de cette soeur qui n'a que le pouvoir en tête. Octavianne entreprend un long voyage qui la mène dans chaque coin des terres des Neuf-Cités. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">J'aime beaucoup l'idée d'une princesse qui fuit sa vie de confort et part à l'aventure. C'est un thème qui peut revenir dans plusieurs histoires de fantasy c'est vrai. Mais ici la jeune femme s'en va dans le but de trouver un maitre magicien qui lui apprendra à se servir de ses pouvoirs. La première partie du roman est centrée la-dessus. Les lecteurs découvrent tout de l'utilisation de cette magie, en même tant que la princesse. C'est très enrichissant. De plus, le contexte géo-politique est assez bien représenté : neuf cités, chacune gouvernée à sa manière. Pour l'une, seules les reines possèdent la magie, dans une autre, seul le duc en est le légat, et dans une autre encore, la religion fait foi et le culte de la Lune est au-dessus de tout. Les paysages sont aussi différents que les manières de gouverner. Cette diversité fait la richesse de ce premier roman, ou plutôt, de cette première partie.<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Mais toute cette dimension de l'intrigue est laissée de côté dans la seconde moitié de l'histoire, plus tournée vers la nouvelle relation amoureuse d'Octavianne. Les sentiments prennent alors une place prépondérante et ont pour conséquence de nombreuses longueurs. Certains passages m'ont fait l'impression que nous tournions en rond. S'ajoute à cela, un fait souvent relevé par les autres lecteurs.rices : la princesse Octavianne échappe à de (trop?) nombreuses tentatives de viol et attouchements. Je me demande si cette redondance est pertinente. Je terminerai ce côté plus négatif de ma critique par le résumé. Un conseil : contentez-vous de celui de la quatrième de couverture que j'ai recopié ici. Car sur les sites internet de lecture ou de ventes de livres, le résumé en dit beaucoup trop. Ils vous racontent littéralement tout ce qui se passe d'intéressant dans le roman. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">J'ai beaucoup aimé les personnages. À commencer par Octavianne, une princesse farouche et téméraire, qui sait ce qu'elle veut et surtout, ce qu'elle ne veut pas ! Proche du peuple, c'est une jeune femme généreuse et attentive, qui se mouille les mains lorsqu'il le faut. Au départ indépendante et alerte, elle s'adoucira en rencontrant Adalgis. Celui-ci aura une emprise assez réductrice sur elle c'est vrai. Je trouve que le fait de s'être trouvé un protecteur a camouflé son côté débrouillard. Mais je ne doute pas qu'elle le retrouvera dans le second tome, vu la fin du premier ! Quant à Adalgis, c'est un homme-lion similaire aux loups-garous dans cette dualité qu'il vit au quotidien avec le lion en lui. À la différence cependant qu'il ne se transforme pas en lion. Il est un être hybride, mi-homme mi-lion. J'apprécie beaucoup cet effort de l'autrice de nous proposer de nouvelles créatures. J'attends d'en apprendre plus sur lui et ses semblables dans les prochains tomes. À noter également que c'est un personnage en conflit perpétuel avec lui-même, tiraillé entre le désir d'être avec celle qu'il aime et la réalité de leur situation. Par rapport à Adalgis, l'autrice a su nous décrire sans trop de longueurs cette souffrance qu'il éprouve au quotidien. Il est loin de n'être qu'une bête ou un soldat. Il est bien plus.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></b></u></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">C'est un premier tome qui introduit parfaitement l'histoire. Il nous propose un nouvel univers de fantasy, avec des personnages dont on voit bien l'évolution au fil des pages. J'attends plus du tome 2 cependant. J'espère que la romance sera plus en retrait et laissera plus de place à la découverte de ce monde qui promet de belles choses. <br /></span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-18709072515352608232021-01-02T20:40:00.004+01:002021-01-02T20:40:56.981+01:00La Cité lagune T1 : Le Pouvoir des soeurs d'Anne Kalicky<div style="text-align: justify;"><br /></div><p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFwISGPKJENtN0HaY34B0lW5doHgqO05nNS4-r3f4xQlZ0kEo4eGooqgryaVYBVOayQrOVZkfFEDbWyOSAZvokKYHSUPEbIMMb9kJNbXx9DU15o8zLpjMVdoYYbXiKM-vCMNai9NM0lid0/s449/La+cite%25CC%2581+lagune+T1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="449" data-original-width="346" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFwISGPKJENtN0HaY34B0lW5doHgqO05nNS4-r3f4xQlZ0kEo4eGooqgryaVYBVOayQrOVZkfFEDbWyOSAZvokKYHSUPEbIMMb9kJNbXx9DU15o8zLpjMVdoYYbXiKM-vCMNai9NM0lid0/s320/La+cite%25CC%2581+lagune+T1.jpg" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b></b></u></span></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b>Editions :</b></u></span> France loisirs, 10,90€, 144 pages, Janvier 2021</span></div><div><span style="font-family: georgia;"><b><u><span style="color: #3d85c6;">Résumé :</span></u></b> </span><span style="font-family: georgia;">Dans la cité lagune, habitent des jumelles aux longs cheveux roses.
Recueillies petites par une servante et son maître, les deux sœurs ne
savent rien de leurs origines. Mais lorsque le danger les menace, elles
réalisent qu’un étrange pouvoir les unit…</span></div></blockquote></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #cc0000;"><span style="font-family: georgia;">Merci aux éditions France Loisir pour cette lecture réalisée dans le cadre des Top Lecteurs 2020.</span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></u></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">J’ai beaucoup apprécié ce roman. L’histoire suit les jumelles Mahaut et Nella, deux petites filles aux étranges cheveux roses. Recueillies par la servante Simonetta et le peintre Carlo alors qu’elles n’avaient que quelques mois, les fillettes ont bien grandi et se préparent à célébrer leur premier carnaval de Cadacise. Cette journée promet d’être spéciale puisqu’elle tombe pile le jour de leur anniversaire. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Alors que le bal suit son cours, que les fillettes s’amusent tout leur saoul, d’étranges événements vont avoir lieu. Pour les jumelles, c’est le début d’une aventure surprenante.<br /><br />Ce roman est destiné à un jeune public, mais l’histoire est suffisamment intrigante pour qu’un adulte s’y intéresse. Le style est fluide et à la portée d’enfants. Il y a quelques mots d’italiens disséminés entre les pages, mais l’autrice les explique tous avec une note de bas de page, ce que je trouve très ludique. Les chapitres sont courts et entrainants. La mise en page est claire et très espacée, ce qui ne manquera pas d’aider les enfants qui auraient encore quelques difficultés en lecture. C’est un livre qui se lit très vite. Toutefois, je le trouve vraiment trop court. On a à peine le temps de rentrer dans l’histoire que le tome est déjà terminé. Je suis restée sur ma fin et j’aurais beaucoup aimé avoir encore quelques chapitres de plus. <br /><br />Pour ce qui est de l’histoire, elle est très intrigante. On ne sait pas vraiment ce qui va arriver aux jumelles. Tout ce que l’on sait, c’est qu’elles sont au coeur de quelque chose, et qu’à priori cela a avoir avec la peste noire qui frappa leur ville dix ans plus tôt. Au delà de cela, on ne sait absolument rien. L’histoire se termine lorsque la situation commence à évoluer pour les fillettes. Ce roman aurait été parfait s’il avait été un peu plus long !<br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><u><b><span style="font-family: georgia;">En conclusion </span></b></u></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ce roman est très bien écrit et l’histoire est tout ce qu’il y a de plus intrigante. Tout le mystère autour des deux enfants est l’essence même de cette histoire. Et il est très bien amené. De plus, le style est fluide et à la portée des plus jeunes. S’ajoute à cela quelques mots d’italien que les petits (et les plus grands) pourront s’amuser à apprendre grâce aux notes de bas de page. Et la mise en page est vraiment très agréable car claire et espacée. Je le conseille aux plus petits comme aux plus grands.</span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> <br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> <br /></span></div><p style="text-align: left;"></p>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-51630521840967833712020-12-28T10:58:00.000+01:002020-12-28T10:58:12.986+01:00Sacrées Sorcières de Pénélope Bagieu et Roald Dahl<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6MMEqDPF-HwvH0KtrIudxDo0m-o4RTIM-WOPWX3SR37hE_S6yXSFCIDcwXw7qgciSM_CvShFFgVQjDqM7qmil7leFY9MPr5s3prNBQ-5DdmDNTgCmEV9xchOIRm0D6cu5Iw5oklgur3ad/s597/sacre%25CC%2581es+sorcie%25CC%2580res.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="437" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6MMEqDPF-HwvH0KtrIudxDo0m-o4RTIM-WOPWX3SR37hE_S6yXSFCIDcwXw7qgciSM_CvShFFgVQjDqM7qmil7leFY9MPr5s3prNBQ-5DdmDNTgCmEV9xchOIRm0D6cu5Iw5oklgur3ad/s320/sacre%25CC%2581es+sorcie%25CC%2580res.jpg" /></a></div><p></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><span style="font-family: georgia;"><u><b><span style="color: #3d85c6;">Éditions : </span></b></u>France Loisirs, 29 janvier 2021, 304 pages, 23,90€</span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><u><b><span style="font-family: georgia;">Résumé : </span></b></u></span><span style="font-family: georgia;">Oui, les sorcières existent. Et elles sont TRÈS méchantes. </span><span style="font-family: georgia;"></span><span style="font-family: georgia;"> Un jeune garçon et sa grand-mère réussiront-ils à sauver les enfants d'Angleterre, qu'elles ont décidé d'exterminer ? </span></div><div><span style="font-family: georgia;"> </span></div></blockquote></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #990000;"><span style="font-family: georgia;">Merci aux éditions France Loisir pour cette lecture reçue dans le cadre des Top Lecteurs !</span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Je n’ai pas lu le livre à l’origine de cette bande dessinée ni vu aucune des deux adaptations cinématographiques. Je suis donc partie sans aucun à priori, sans une aucune idée de ce que j’allais découvrir. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br />L’histoire est celle d’un jeune orphelin qui vit désormais avec sa grand-mère. Cette dernière, pour lui remonter le moral, lui raconte une histoire des plus inquiétantes : celle des sorcières. Intrigué, l’enfant en oublie un peu son malheur et écoute avec grand intérêt les avertissements de sa mamie. Car les sorcières sont bien réelles. Et si on est attentif et que l’on sait où regarder, on peut les débusquer facilement. Voilà le jeune garçon prévenu.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br />J’ai trouvé cette histoire amusante et relativement décalée. Elle a cette petite touche de noirceur propre aux histoires pour enfants des années 80-90, qu’on ne retrouve plus tellement maintenant. La situation initiale n’est pas très sympa pour notre jeune héros qui vient de perdre ses parents. Sa nouvelle tutrice n’est autre que sa grand-mère, qui fume comme un pompier et dont les poumons ne sont pas loin de lâcher non plus. Rajoutez une dose de sorcières affreuses, aux actions non moins horribles, et vous obtenez une histoire toute en contraste. Cependant, je reste dubitative sur la fin. Après leurs aventures précédentes, les enfants et la mamie décident de se lancer dans une mission internationale dont on ne saura finalement rien puisque c’est une décision qui intervient à la toute fin de l’histoire. Si cela avait une saga, j’aurais dit pourquoi pas. Cela aurait été une parfaite introduction pour le tome suivant. Mais il s’agit d’un one-shot et c’est donc une fin ouverte qui nous est proposée. C’est dommage car j’aurais vraiment aimé en savoir plus sur les futures aventures des enfants et de la grand-mère. Je ne suis pas une adepte de ce type de fins.</span></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span><br /><span style="font-family: georgia;">Quant aux illustrations, j’ai trouvé qu’elles collaient plutôt bien au style de l’histoire. La mamie est délirante avec son brushing énorme et ses binocles plus grandes que son visage. Les souris sont mignonnes comme tout et à l’inverse, les sorcières sont absolument hideuses ! Le style est assez simple, il n’y a pas de jeu d’ombre et de lumière, les fonds sont très peu détaillés voir carrément blancs. Mais cela fonctionne ! L’histoire s’y prête vraiment. Ce n’est pas un style que j’affectionne particulièrement mais ici, le contrat est rempli, Pénélope Bagieu a fait un excellent travail !</span><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #3d85c6; font-family: georgia;"><b>En conclusion</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">C’est une bande dessinée qui devrait plaire aux fans de l’histoire de Roald Dahl puisqu’elle a été adaptée par une autre grande fan de l’auteur : Penelope Bagieu. Les dessins sont clairs et remplissent le contrat. J’ai été emportée dans l’univers des deux auteurs même si la fin ouverte m’a laissée sur ma faim. Mais je ne doute pas que cela plaira au plus grand nombre !</span></div><span style="font-family: georgia;"></span></div><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-77309865338701638052020-11-11T21:30:00.000+01:002020-11-11T21:30:02.727+01:00Les Haut-Conteurs T0 : Origines de Patrick McSpare et Oliver Peru<div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC5i5c0e0lub-7gCecNaNX65eG80yAGAYGD3VnpjPjlaMk-aH4gjbQ7018wkfN_mDWdOxewChvphUb3PaoINHOo_e4VQ3qxO4HDPE4OKgPeIKQqbSX-WPdCX6hn3_FlItVMBuZlmljLVpO/s500/Les+Haut+Conteurs+T0.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="332" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC5i5c0e0lub-7gCecNaNX65eG80yAGAYGD3VnpjPjlaMk-aH4gjbQ7018wkfN_mDWdOxewChvphUb3PaoINHOo_e4VQ3qxO4HDPE4OKgPeIKQqbSX-WPdCX6hn3_FlItVMBuZlmljLVpO/s320/Les+Haut+Conteurs+T0.jpg" /></a></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #e69138;"><u><b>Editions :</b></u></span> ScriNeo, 16,90€, 12 octobre 2017, 304 pages<br /></span></div><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #e69138;"><u><b>Résumé :</b></u></span> 1178. Mathilde a seize ans et son apprentissage de Haut-Conteuse s'achève. Elle est alors confrontée à un premier drame : deux Haut-Conteurs ont été assassinés par l'un des leurs.</span></div><div><span style="font-family: georgia;">La jeune femme et son professeur, Corwyn le Flamboyant, sont bien résolus à arrêter l'assassin. Mais le témoignage d'un pèlerin les envoie bientôt jusqu'à Bagdad où dormiraient les secrets du Livre des Peurs, un ouvrage mystique, et de l'Ordre Pourpre, la caste des Haut-Conteurs.</span></div><div><span style="font-family: georgia;">Entre oasis hantée et ziggourat spectrale, cette quête se révèle plus dangereuse que prévu. Mathilde saura-t-elle entendre l'incroyable vérité ?</span></div><div><span style="font-family: georgia;">Son destin de Haut-Conteuse est en marche... </span></div></blockquote></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #e69138;"><u><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></u></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">J'ai beaucoup aimé la saga des Haut-Conteurs mais je n'ai pas accroché à la fin proposée. Je me suis alors tournée vers la préquelle, espérant terminer définitivement cette saga sur une meilleure note. <i>Le Songe maudit</i> a joué son rôle, il répond à de nombreuses questions, met en lumière certains personnages délaissés par la saga principale et surtout, achève cette saga avec un petit twist qui fera sourire ou souffler d'indignation les lecteurs. </span></div><div style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">L'intrigue
est dans la pure lignée de celles des cinq opus précédents. Dark,
glauque, mystérieuse et qui ne fait pas dans la dentelle. Nos héros sont
toujours à la recherche des pages perdues du Livre des Peurs. Mais les voilà pris au piège dans une
guerre entre un dieu et un sorcier, avec laquelle ils n'ont absolument
rien à voir. Mathilde est véritablement au cœur de l'intrigue, Mots
Dorés sur les talons.<span style="color: #cc0000;"> Dommage que
Corwyn ait été mis de côté mais d'un autre côté, c'est l'histoire de
Mathilde, il fallait donc qu'elle soit au centre. <br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Mais l'élément principal de cette préquelle c'est bien le développement de certains personnages : à commencer par la formation de Mathilde. Dans la saga initiale, c'est elle qui instruit Roland Cœur de Lion et qui le mène sur la voie des Haut-Conteurs. Ici, nous la découvrons adolescente à peine âgée de 16 ans, désireuse de terminer sa formation et d'en apprendre plus sur le monde. Mathilde n'a rien d'une jeune fille calme et patiente. <span style="color: #cc0000;">Au contraire, elle s'instruit et se bat avec toute la fougue de la jeunesse. C'est à se demander comment elle a fait pour obtenir son nom définitif : Mathilde la Patiente. </span>J'ai beaucoup aimé tout ce mystère autour de son nom de conteuse. Mais je suis restée sur ma faim. Au final, la raison pour laquelle Corwyn la nomme ainsi n'a rien d'extraordinaire. C'en est presque décevant. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ensuite, nous avons Lothar Mots Dorés, l'un des principaux grands méchants dans la première saga. Nous le rencontrons pour la première fois aux côtés de William le Ténébreux en tant qu'apprenti. <span style="color: #cc0000;">C'est assez déstabilisant, mais heureusement, il débute sa carrière de meurtrier obsessionnel dès les premiers chapitres. </span>Nous retrouvons bien vite notre bon vieux méchant à la barbe blanche et noire. On apprend d'ailleurs la raison pour laquelle sa barbe en est arrivée à blanchir et c'est très intéressant. On découvre aussi d'où vient cette animosité que Mathilde et lui se vouent mutuellement dans la saga originale. Et ça, c'est de l'or. C'est exactement ce que veulent les lecteurs. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Enfin, je parlerai de Salim. Je regrettais qu'il ne soit pas assez mis en avant dans la première saga. Dans le dernier tome, nous apprenions comment il avait perdu sa langue et pourquoi il était passé de Salim le Facétieux à Salim l'Insondable. Eh bien dans cette préquelle, nous avons la possibilité de voir Salim sous un jour totalement différent. Il n'a littéralement rien à voir avec le personnage renfermé que nous connaissons bien. C'est un élément qui ne peut que ravir les fans de la saga et du personnage, car Salim le Facétieux est un personnage extrêmement joyeux, attachant, et chaleureux et il nous le montre bien.</span></div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"></span></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #e69138;"><b><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Je dirais que c'est une bonne préquelle. <span style="color: #cc0000;">Je conseille vraiment de la lire après la saga mère. Il me semble qu'elle perdrait de son intérêt si elle était lue en tant qu'introduction. </span> Elle a permis d'adoucir cette amertume que m'avait laissé le tome 5, dont je n'avais pas du tout apprécié la fin. <br /></span></div><br /><p style="text-align: left;"></p>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-56812545531503016292020-11-05T15:25:00.001+01:002020-11-05T15:25:01.502+01:00Les Misérables T1 : Fantine de Maxe L'Hermenier, Parada, Looky et Siamh<p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimlwH0Hl_mCg5yrQCmUQGtzjkXOXB8AukwnhiqS0fK5GfC4DhTcwFjv8QxvOqNv0T3bksKXHQQrcnAgq33d534KaR0jIn9nW8V994YEyLgdhXPiKDC6wEWvlOUmuG96jJcRX2oLjF5azpK/s800/Les+mise%25CC%2581rables+T1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="587" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimlwH0Hl_mCg5yrQCmUQGtzjkXOXB8AukwnhiqS0fK5GfC4DhTcwFjv8QxvOqNv0T3bksKXHQQrcnAgq33d534KaR0jIn9nW8V994YEyLgdhXPiKDC6wEWvlOUmuG96jJcRX2oLjF5azpK/s320/Les+mise%25CC%2581rables+T1.jpg" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><span style="font-family: georgia;"><b><u><span style="color: #e69138;">Editions :</span></u></b> France loisirs, 2020, 72 pages, 11, 14,95€</span></div><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #e69138;"><u><b>Résumé :</b></u></span> Après dix-neuf ans de bagne, Jean Valjean est enfin libre. Considéré
comme un homme dangereux, il trouve sa rédemption auprès de Monseigneur
Myriel, qui lui donne une chance de se racheter. Dès lors, il décide de
se vouer au bien et d'aider les miséreux. Le temps passe et, le forçat
Jean Valjean devient monsieur Madeleine.<br />
Son destin rencontrera celui de Fantine, jeune mère célibataire qui, par
amour pour sa fille Cosette laissée en pension chez les cruels
Thénardier, tombera dans la misère et la déchéance. Mais Jean Valjean
croisera aussi la route de l'inspecteur Javert, qui le confrontera à sa
véritable identité.</span></div><div><span style="font-family: georgia;"> </span></div></blockquote></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #e69138;"><u><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis </span></b></u></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #e69138;"><u><b><span style="font-family: georgia;"> </span></b></u></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><span style="font-family: georgia;">Je remercie les éditions <a href="https://www.franceloisirs.com/bd-adulte/les-miserables-tome-1-fantine-fl10227877.html" target="_blank">FranceLoisirs</a> pour ce partenariat dans le cadre des Top lecteurs 2020 !</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Je n'ai jamais été une grande adepte de l’œuvre de Victor Hugo. J’ai donc vu dans cette bande dessinée l’opportunité parfaite pour en découvrir une petite partie. Je ne saurais dire si elle respecte complètement ou partiellement l’œuvre originale, mais pour une néophyte comme moi, elle remplie parfaitement le contrat. </span><br /><span style="font-family: georgia;"></span><br /><span style="font-family: georgia;">L’histoire est scindée en deux parties bien distinctes. Fantine et Jean Valjean sont deux personnages certes différents : lui est un ex-bagnard, bourru, solitaire et sans le sou ; elle, est une jeune femme bafouée, déshonorée et condamnée à se sacrifier pour le bien de sa petite fille. Qu’ont-ils en commun ? Eh bien… une vie de misère. <span style="color: #990000;">Comment vont-ils être amenés à se rencontrer ? Par un curieux hasard, il faut le dire.</span> <span style="color: #990000;">Au final, ces deux intrigues se rejoignent et s’imbriquent pour n’en faire plus qu’une.</span> C’est typiquement le genre de structure littéraire que j’affectionne.</span><br /><span style="font-family: georgia;"></span><br /><span style="font-family: georgia;">Il faut également signaler que le titre <i>Les Misérables</i> est tout à fait adéquat. Je pense que personne aujourd’hui, en tout cas en France, ne peut ni comprendre ni accepter les conditions de vie de la jeune Fantine et de sa petite fille Cosette. Qui peut encore penser qu’une femme ayant un enfant hors mariage doit être condamnée à une vie de misère comme celle de Fantine ? C’est révoltant de penser qu’à une certaine époque, pas si lointaine, la société agissait encore ainsi. D’un autre côté, la situation de Jean Valjean fait échos aux jours actuels. Il est évident que pour quelqu’un qui a fait de la prison, se reconstruire est aujourd’hui encore difficile. Là où le bât blesse, c’est la raison originelle pour laquelle Jean Valjean a été condamné. Le vol d’un morceau de pain vaut-il réellement les dix-neuf années qu’a passé ce pauvre homme en prison ?<span style="color: #990000;"> Au-delà du caractère misérable de la vie de ces deux personnages, ce que ressent surtout le lecteur, c’est l’injustice dont ils sont victimes. Gâcher des vies pour si peu… qui peut le comprendre ? Qui peut l’accepter ? La BD retranscrit parfaitement ces sentiments. </span>L’atmosphère de misère, la tension et la pression qu’incarne le personnage de Javert, l’injustice que vit Fantine, et la pitié qu’inspire Cosette… la force de cette BD, c’est la force avec laquelle elle est capable de toucher et de frapper le lecteur.</span><br /><span style="font-family: georgia;"></span><br /><span style="font-family: georgia;">S’ajoute à cela des illustrations et une colorisation d’une grande qualité. Le dessin est clair, précis et détaillé. Les éléments du premier plan parlent d’eux-mêmes. Mais c’est surtout le fond et la qualité de ses traits et de ses détails qui immergent vraiment le lecteur dans l’histoire. Quant à la couleur, elle donne littéralement vie au dessin.<span style="color: #990000;"> Souvent, l’illustration touchera plus durement le lecteur que les mots.</span></span><br /><span style="font-family: georgia;"></span><br /><span style="font-family: georgia;">C’est donc un premier tome qui remplie parfaitement sa mission. Il m’a permis de découvrir la première partie de cette histoire intemporelle qu’est Les Misérables. Et surtout, il m’a donné envie de lire la suite. J’ai hâte de me plonger dans les planches du prochain tome.</span><br /></div><span style="font-family: georgia;"></span></div><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-18336506300202384882020-11-04T21:01:00.001+01:002020-11-04T21:01:13.154+01:00Les Outrepasseurs T4 : Ferenusia de Cindy Van Wilder<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc765Ttfud7MJMj8BLwGzcqmtIfhDh2LXHJ2O58rAWGvY1IhJdwMDhNf2pZcIxgkHOf-foJgx0murET2sqwEkPrkTj3nPtvLRbLMomL2_QGt_mJos0Injx8U94z-SHOf-oxN00F-32FSZn/s412/Les+outrepasseur+T4.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="262" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc765Ttfud7MJMj8BLwGzcqmtIfhDh2LXHJ2O58rAWGvY1IhJdwMDhNf2pZcIxgkHOf-foJgx0murET2sqwEkPrkTj3nPtvLRbLMomL2_QGt_mJos0Injx8U94z-SHOf-oxN00F-32FSZn/s320/Les+outrepasseur+T4.png" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"></div><blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #7baaf7;"><u><b>Edition :</b></u></span> Gulf Stream Editeur, 18€, 2017, 394p</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #7baaf7;"><u><b>Résumé :</b></u></span> Privé de la magie presque disparue, l'empire des Outrepasseurs se disloque de toutes parts. Seuls survivants dans cette débâcle, les Ferreux, des fés réduits à l'esclavage s'échappent de leurs prisons. Soutenus par Ferenusia, un réseau clandestin, ils n'ont qu'un seul objectif : obtenir les mêmes droits que les humains, dans un monde qui ignore tout de leur existence. Mais leurs anciens maîtres sont prêts à tout pour protéger leurs secrets, quitte à éliminer le moindre témoin de leurs forfaits passés... </span></div></blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #6fa8dc;"><u><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></u></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Quatrième et dernier tome, Ferenusia apparait un peu comme le bonus que personne n'osait attendre. J'ai mis un petit moment avant de me le procurer, pensant tout bêtement qu'il s'agissait d'un spin-off qui n'aurait pas grand chose à voir avec l'histoire principale. Je ne pouvais pas être plus dans l'erreur. </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Les héros de cette histoire, ce sont les Ferreux, ces êtres à la peau grise, apparus plus ou moins au moment de la Révolution Industrielle. Nous n'en savons pas grand chose, si ce n'est qu'ils ont été réduits en esclavage par les Outrepasseurs pendants des années. Et maintenant que l'empire des Outrepasseurs se disloque, c'est l'occasion parfaite pour eux de détruire leurs chaines et de se construire une vie enfin libre. Mais vivre dans l'ombre n'est pas à l'ordre du jour. Après une vie d'esclavage, les Ferreux veulent être reconnus pour ce qu'ils sont, et avoir les mêmes droits que tout le monde. Mais alors, comment vont réagir les êtres humains face à cette nouvelle espèce sortie de nulle part ? Les sociétés les plus puissantes les accepteront-elles comme ils le souhaitent ? </span><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">Comme pour chaque moment clé de l'histoire de l'humanité, cette dernière se divise en deux, ceux qui battent en retraite face à la nouveauté, et ceux qui la défendent. <span style="color: #cc0000;">Pour moi, ce quatrième tome est une ode à la tolérance, à l'acceptation des différences et à la solidarité. </span>Sujet toujours d'actualité aujourd'hui, car si nous ne nous battons pas pour l'intégration de créatures fantastiques, il n'empêche que nous sommes encore loin du modèle parfait de tolérance. Lire des romans comme cela remonte le moral et redonne foi, d'une certaine manière.</span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">Mais Cindy Van Wilder ne s'arrête pas là ! Là où ce roman m'a complètement séduite, c'est dans sa manière d'aborder les questions de l'identité de genre et de sexualité. Elle ne met pas le projecteur sur les personnages homosexuels, ou sur S., personnage non binaire. Tout est très naturel. Il n'y a aucune intolérance vis à vis de cela, personne n'y fait attention.<span style="color: #cc0000;"> L'homosexualité, les personnes qui ne se définissent ni comme homme, ni comme femme, tout cela fait partie du quotidien des personnages. On ne se pose pas de question, et surtout, on ne remet pas en question ! </span>Dans le monde des Outrepasseurs, les débats de ce type n'existent pas, ou plus, car tout le monde vit avec. C'est rafraichissant, émouvant. Je rêverais de vivre dans un monde où la différence est finalement entrée dans une sorte de normalité. Dans un monde où je ne m'étonne pas de lire un roman qui ne met pas de coup de projecteur sur les questions de genre et de sexualité, mais qui les intègre à son histoire de manière tout à fait banale. <br /></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">Enfin pour ceux et celles qui comme moi se sont posés la question, les personnages principaux des précédents opus font bel et bien partie de ce quatrième tome. Peter et Arnaut, Shirley, Felix et les autres Outrepasseurs ne sont pas en reste. Si certains luttent pour préserver ce qui a toujours été, d'autres se battent pour faire changer et avancer les choses. <span style="color: #cc0000;">La fin du tome trois n'était pas figée comme je l'aurais cru. </span>J'ai adoré ce tome quatre et je le conseille à tous ceux et celles qui auraient terminé la trilogie et qui hésiteraient encore à se plonger dans les pages de ce dernier roman. <br /></span></span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-20862491331446022932020-10-31T22:17:00.000+01:002020-10-31T22:17:09.273+01:00Mercy Thompson T11 : Le Souffle du mal de Patricia Briggs<p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiQCqNmHRCnAzjnq5JVepIaDLb7A8htCQ7xEP3DPREmkjNVRl8KBD2hAAjvMp9yn_UVmlu8EGErT9xo0-o3axpPsIajTZG4ftsD05zne9rJENa-x9QzA1bQt7dz_kV3VVab3D3ehrfpXp4/s350/Mercy+T11.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="216" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiQCqNmHRCnAzjnq5JVepIaDLb7A8htCQ7xEP3DPREmkjNVRl8KBD2hAAjvMp9yn_UVmlu8EGErT9xo0-o3axpPsIajTZG4ftsD05zne9rJENa-x9QzA1bQt7dz_kV3VVab3D3ehrfpXp4/s320/Mercy+T11.jpg" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #e69138;"><u><b>Editions :</b></u></span> Milady, 08 Juillet 2020, 7,10€, 408 pages </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #e69138;"><u><b>Résumé :</b></u></span> Mercy a accepté d'endosser la responsabilité de protéger tous ceux qui vivent sur le territoire de la meute - ce qui aurait dû se limiter à traquer des gobelins tueurs, des chèbres zombies et un troll de temps à autre. Au lieu de cela, leur foyer est à présent considéré comme une zone neutre où les humains peuvent négocier avec les faes sans danger. En réalité, nul n'est en sécurité. Tandis que généraux et politiciens affrontent les Seigneurs Gris, une tempête approche... Et son nom est la Mort. Mais la meute a donné sa parole. Qu'importe le prix. </span></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><b><u><span style="color: #e69138;"><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></span></u></b></div><p style="text-align: justify;"></p><div><span style="font-family: georgia;">Ah <i>Mercy Thompson</i>, ma saga préférée encore jamais détrônée. Loups-garous, vampires, faes et changeurs... une lecture parfaite pour ce mois d'Octobre. Chaque année j'attends avec impatience la sortie poche du nouveau tome des aventures de notre coyote préféré. Et nous voilà déjà au onzième tome. <span style="color: #cc0000;">Mais pour la première fois... je ressens comme un léger essoufflement.</span></span></div><div><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div><span style="font-family: georgia;">L'histoire se déroule seulement quelques semaines après les événements du tome 10. Mécanicienne le jour et chasseuse du surnaturel la nuit, Mercy jongle entre ses multiples occupations du mieux qu'elle peut. Au début du roman, il est décidé que la meute de son mari Adam interviendra en tant que "garde du corps" des humains lors d'une réunion de négociations entre ces derniers et les représentants faes. Mais comme toujours, rien ne se passe comme prévu. Mercy va vite se rendre compte que les nombreuses apparitions de zombies pile au moment où les humains et les faes décident de s'entretenir, ne sont certainement pas dû au hasard. Et cette fois-ci, face à elle, ce ne sont pas des loups-garous solitaires ou des vampires assoiffés de pouvoir, mais bel et bien des sorcières qui ont décidé de se lancer dans la politique. <br /></span></div><div><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div><span style="font-family: georgia;">Ce que j'ai apprécié dans cette nouvelle histoire c'est qu'elle met directement en scène Elizaveta et sa famille.<span style="color: #cc0000;"> La sorcière qui a toujours été du côté d'Adam, se montre finalement plus ambigüe dans ses principes qu'elle ne le laissait penser jusque là. </span>La magie prend une nouvelle dimension puisqu'elle amène dans son sillage une créature que nous n'avions pas vue jusque là : le zombie. Je n'aurais jamais cru en voir dans cette saga, j'ai toujours trouvé le zombie très... caricatural. Mais Patricia Briggs a joué d'une main de maitre et a réussi à leur donner une substance plus réelle, plus sombre aussi. Elle n'a pas insisté sur le côté monstrueux mais plutôt sur cet aspect de marionnette et toute l'ampleur immorale qui va avec. C'est finement joué !<br /></span></div><div><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div><span style="font-family: georgia;">De plus, il semblerait que ces monstruosités aient un lien avec les capacités de Mercy. Il est vrai que depuis le début de la saga, les pouvoirs de Mercedes posent question. Pourquoi est-elle capable de voir les fantômes ? Ou de résister à la magie ? Nous savons que ce lien qu'elle entretient avec les morts lui vient de son père, Coyote, lui-même lié à la magie du changement. Et quel plus grand changement que la mort ? Là aussi, l'autrice nous surprend encore. C'est ce qui fait le charme de la saga. <span style="color: #cc0000;">Même si l'héroïne est entourée de loups-garous et de vampires, créatures très exploitées dans la littérature actuelle, l'espèce à laquelle elle appartient n'est pas du tout connue.</span> Les changeurs, ces êtres nés de divinités amérindiennes et qui ont la capacité de prendre la forme de leur géniteur, ont encore beaucoup à nous apprendre sur eux-mêmes. C'est un point positif de cette l'histoire.</span></div><div><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div><span style="font-family: georgia;">Par contre, là où le bat blesse, c'est dans la continuité de l'histoire de certains personnages. Au final, j'ai eu l'impression qu'on n'avançait pas spécialement. La relation entre Mercy et Adam en est toujours au même point, ils s'aiment, et ça s'arrête là. Samuel est définitivement évincé de la saga, on ne l'a plus revu depuis le tome 5 si mes souvenirs sont bons. Stephan est à peine exploité... <span style="color: #cc0000;">Le seul qui semble avoir tiré son épingle du jeu ici c'est Wulf. Vampire magicien incontrôlable, Mercy en a une peur bleue. Pour moi cependant, il reste l'un des personnages les plus intéressants de la saga.</span> J'ai particulièrement été touchée par son intervention. C'est un personnage extrêmement ambigu et j'espère en apprendre plus encore sur lui par la suite. D'ailleurs dans un des derniers chapitres, l'une des sorcières le nomme "loup". Elle se reprend et dit immédiatement qu'elle ne sait pas pourquoi elle l'a appelé ainsi. Je pense que ce n'était clairement pas anodin. Et si nous n'avons pas eu le fin mot de l'histoire dans ce tome-ci, j'espère que nous l'aurons dans les suivants. Je serai bien déçue sinon. </span></div><div><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;">Petite mention également pour le dragon, créature fantastique qui apparait enfin pour la première fois.</span> J'avais toujours imaginé qu'ils faisaient partie intégrante de cet univers, mais qu'ils avaient peut-être tout simplement disparus au cours des siècles. Au final, nous avons pu en voir un, et j'en suis ravie. J'espère en voir d'autres par la suite ! </span></div><div><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div><b><u><span style="color: #e69138;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></u></b></div><div style="text-align: center;"><b><u><span style="color: #e69138;"><span style="font-family: georgia;">En conclusion :</span></span></u></b></div><div><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div><span style="font-family: georgia;">Beaucoup de nouveautés pour ce onzième tome : des dragons, des zombies, des sorcières maléfiques... L'autrice ne cesse de nous surprendre et semble avoir toujours plus à nous donner. Cependant, je déplore un certain ralenti dans la relation de certains personnages. J'aimerais voir évoluer la relation entre Adam et Mercy, j'aimerais voir Samuel revenir, et surtout, surtout, en apprendre encore plus sur Wulf qui est en passe de devenir mon personnage préféré. Le tome 12 devrait sortir à la fin du mois de novembre. Je n'ai qu'une hâte, c'est de l'avoir entre les mains... comme à chaque fois ! <br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"></p><div><span style="font-family: georgia;"> </span></div><p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span><br /></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-27427750582674573392020-10-31T00:35:00.001+01:002020-10-31T00:35:14.080+01:00Le roi Osfrid T1 de Matilda Taupee Fortune<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqQABOVFWkWAPbdJSF6EidZAa54hXKtLFnFqe7hHshWZntkxezHShV6o2Qpe4_3wuFJie6JrZqGpCSdm8PCT0cIZvw8s6Lbs0sP4ZAl0pyIuxh1oehPlESebpoy4bX_piNdu8K6nPI6zzQ/s512/Le+roi+Osfrid.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="341" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqQABOVFWkWAPbdJSF6EidZAa54hXKtLFnFqe7hHshWZntkxezHShV6o2Qpe4_3wuFJie6JrZqGpCSdm8PCT0cIZvw8s6Lbs0sP4ZAl0pyIuxh1oehPlESebpoy4bX_piNdu8K6nPI6zzQ/s320/Le+roi+Osfrid.jpg" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: left;"><span style="color: #f6b26b;"><u><b></b></u></span></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #f6b26b;"><u><b>Editions : </b></u></span>Editions de l'Apothéose, 194 pages, 13,80€, 2020 <br /></span></div><div><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #f6b26b;"><u><b>Résumé :</b></u></span> L’univers est divisé en neuf mondes qui, pour la stabilité du Tout, ne
peuvent communiquer ensemble. Odin, dieu tout-puissant, y veille
jalousement. Mais sait-il que dans le royaume de Midgard, une
prophétie annonçant au roi Didrik la mort de son fils allait menacer
l’équilibre. Osfrid, prince de Midgard, est un adolescent
superbe, mais voilà que sa santé décline. C’en est trop pour la fierté
du jeune homme qui, un jour, décide de quitter le royaume. <br />Accompagné
par Ralf, Falco et une inconnue, Osfrid entame le périple de sa vie. Le
voyage est ralenti par les infirmités importantes d’Osfrid et contrarié
par Ragnar qui veut s’assurer de la vacance du trône. Vont-ils
réussir la traversée du royaume des morts que défend la déesse Hel ? La
déesse Freya pourra-t-elle leur apporter son aide jusqu’au bout ? Lorsque les Dieux règlent leurs comptes à travers leurs créatures, ces dernières souffrent… beaucoup. </span></div></blockquote></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #cc0000;"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><span style="font-family: georgia;">Merci à Matilda Taupee Fortune qui m'a contactée directement sur ma page FB pour ce partenariat. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #f6b26b;"><u><b>Mon avis</b></u></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Malheureusement, cette lecture est un abandon. J'en suis la première désolée. J'abandonne rarement, je n'aime pas m'arrêter en plein voyage. Qui plus est lorsque le livre m'a été confié directement par l'autrice. Mais dans ce cas précis, je n'ai pas pu faire autrement.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Je vais commencer par l'histoire. Le résumé m'a immédiatement attirée. Le panthéon nordique, un prince maudit, des mondes et des créatures différentes... tout pour me plaire. Le prince Osfrid, maudit dès sa naissance, perd le goût de vivre et décide d'en finir. Mais alors qu'il tente un suicide par la noyade, la rivière le transporte dans un nouveau monde, où il est sauvé et recueilli par des frères nains. Là-bas, il fera la rencontre de la belle Gisela dont il tombera amoureux. Voyant son corps totalement rongé par la maladie, la jeune femme et les nains vont l'aider à rejoindre une source magique aux propriétés curatives. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que les dieux les surveillent. Odin n'apprécie pas que les mortels se baladent de monde en monde. Quant à Loki, rien ne l'amuse plus que de torturer les voyageurs égarés. Leur seul soutien : la déesse Freya, figure maternelle et protectrice qui les guidera tout au long de leur périple. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">L'histoire a tout pour séduire. Mais là où cela ne prend pas, c'est dans le style et la forme, qui ont totalement desservi l'intrigue. Il m'a été très difficile de comprendre les différentes étapes de l'histoire. Tout s'enchaine à une vitesse folle, le lecteur n'a pas le temps de savourer le suspens qu'il a déjà la réponse et la solution sous les yeux. Ceci dit, ce n'est pas ce qui m'a dérangée le plus. Si j'ai reposé le livre avant la fin, c'est tout simplement parce que je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passait. Le récit manque cruellement de descriptions. Les passages narratifs ne sont pas assez fournis. Bien sûr, il y a toujours un effort d'imagination à faire, mais ici il n'y a pas de support sur lequel baser l'imaginaire. De nombreux passages sont expédiés, ce qui ne permet pas au lecteur de comprendre le cheminement des actions. A partir de là, il devient compliqué d'apprécier la lecture. J'ai d'ailleurs eu énormément de mal à accrocher aux personnages. Ils manquent de substance, de matière. Les dialogues sont également un sujet compliqué. Il m'est souvent arrivé de ne pas comprendre qui prenait la parole car il n'y avait aucune précision. Quant au registre de langue, il m'a semblé se détériorer au fur et à mesure de ma lecture. Au départ, Osfrid s'exprime avec un langage princier, qui sied parfaitement à son rang. Mais en avançant dans l'histoire, il devient grossier, et parle d'avantage comme un... paysan (au sens péjoratif du terme). </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Je pense que c'est une histoire qui a beaucoup de potentiel. Simplement, elle ne me semble pas encore aboutie. Le manque de descriptions des paysages, personnages et actions, ainsi que la confusion dans les dialogues desservent le récit de manière général. Je ne peux qu'espérer que le tome deux sera plus consistant. <br /></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span><br /></p>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-78435846667080925392020-10-20T23:22:00.004+02:002020-10-20T23:24:02.271+02:00Le chateau des animaux T1 : Miss Bengalore de Félix Delep et Xavier Dorison<p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW4DtNr0r9UZT38Y54LZze4A-yghl3AKoBu2jeMTocFOHyBWy6RK3RWpZ8SaHO9Pps_4vJBe04kqxTVmSmeqsuyCknk8DmGwfjrzCCaUCiMKsXTAwrv7QAkDva1xNPNKRIiCYmUZjXI2Ae/s794/le+chateau+des+animaux+T1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="794" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW4DtNr0r9UZT38Y54LZze4A-yghl3AKoBu2jeMTocFOHyBWy6RK3RWpZ8SaHO9Pps_4vJBe04kqxTVmSmeqsuyCknk8DmGwfjrzCCaUCiMKsXTAwrv7QAkDva1xNPNKRIiCYmUZjXI2Ae/s320/le+chateau+des+animaux+T1.jpg" /></a></div><span style="font-family: georgia;"><br /></span><p></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><u><span style="color: #f6b26b;"><b></b></span></u></span></div><blockquote><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><u><span style="color: #f6b26b;"><b>Editions :</b></span></u> France loisirs, 2020, 72 pages, 15,95€</span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #f6b26b;"><u><b>Résumé :</b></u></span> Les hommes sont partis. Dans le château, il ne reste plu que les animaux : poules, chèvres, ânes et moutons s'épuisent à la tâche pour le prestige du Président Silvio et sa cruelle milice de chiens. La dictature et la terreur règnent... À moins que certains animaux ne décident d'entrer en résistance.</span></div></blockquote><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #f6b26b;"><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: red;"><span style="font-family: georgia;">Je remercie les éditions <span style="color: #8e7cc3;"><a href="https://www.franceloisirs.com/bd-adulte/le-chateau-des-animaux-tome-1-miss-bengalore-fl10221519.html" target="_blank">France Loisirs</a></span> pour cet envoi de dernière minute. J'ai adoré me révolter aux côtés de ces animaux. Merci de votre confiance ! </span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Notre histoire prend place dans un château, transformé en ferme par ses propriétaires, puis abandonné. Ne restent plus que les animaux, laissés là, entre eux. Lapins, poules, chats, vaches, chiens et autres oies vivent en autarcie entre les murs de l’immense bâtisse. En autarcie, mais pas en liberté. Enfin pas tous. Les chiens sèment la terreur, leurs griffes et leurs crocs suffisent à maintenir la population du château au pas. Leur leader, l’imposant taureau Sylvio, règne en maitre. Sa seule présence insuffle la peur. Sa taille gargantuesque ne souffre aucune comparaison dans le château. Grâce à cela, il s’est tout naturellement proclamé président des lieux dès la disparition des humains. <br /><br />Je trouve cette fresque criante de vérité et très bien amenée. Comment maintenir sous sa coupe des dizaines de personnes ? Par la peur. Et quoi de plus imposant et intimidant qu’un énorme taureau et une horde de chiens déchainés ? Le lecteur comprend très bien ces petits animaux qui se laissent enchainer. Comment pourrait-il en être autrement ? <br /><br />Les premières pages m’ont littéralement retournée. D’autant que l’histoire commence fort avec l’exécution de la pauvre Adélaïde, qui n’a commis pour seul crime que d’avoir garder pour elle l’oeuf qu’elle a elle-même pondu. À titre d’exemple, elle est déchiquetée par plusieurs chiens sous les yeux de tous les autres animaux. Imaginez, une pauvre petite poule, attachée à un poteau, le visage tuméfié, face à une meute de chiens tous crocs et griffes dehors. Le rapport de force est bien sûr disproportionné. Mais que faire face à cela ? Cette scène donne immédiatement le ton de l’histoire. Ce n’est pas un conte pour enfants. Ça non. <br /><br />On se retrouve rapidement à prier pour ces pauvres animaux que l’on prend en sympathie. J’avoue avoir eu beaucoup d’apriori au début de ma lecture. Le sujet ne m’intéressait pas plus que cela, et je n’ai jamais été une grande fan de l’antropomorphie. Mais ce premier tome m’a complètement convaincue. <br /><br />Premièrement, même s’il s’agit d’animaux, il est tout à fait possible de s’identifier à ces petits êtres malmenés. Deuxièmement, il est intéressant de voir que celle qui va mettre le feu aux poudres est une vieille oie et celle qui va agir dans l’ombre est une jeune chatte, maman de deux chatons. Les deux figures de proue de cette révolution sont deux femelles. Et ça en 2020, je trouve que c’est très bien placé. Aidée de César le Lapin et du Rat, miss Bengalore mène sa petite révolution, en éveillant discrètement les consciences de ses camarades d’infortune. Le Rat est littéralement la voix de la sagesse. Cela fait un peu cliché, mais c’est rapidement pardonné car il représente le petit grain de sable qui vient gâcher le plat du président. J’ai adoré son intervention dans la grange, et son discours sur la vérité. Il a une manière imagée de présenter les choses qui est très intéressante et très percutante. C’est un personnage très intéressant. <br /><br />C’est d’ailleurs là, l’une des forces supplémentaires de cette histoire. Les personnages sont extrêmement convaincants. Chacun exploite des traits caractéristiques de l’animal qu’ils sont, mais en parallèle, ils représentent également chacun une personnalité littéraire distincte. Le Rat est un vieux sage, miss B. est une chatte préoccupée par sa famille, Marguerite est une vieille oie qui n’a plus rien à perdre, plus de famille ni de bien, Ruck est le personnage secondaire toujours là en cas de besoin, et César est le meilleur ami que tout le monde voudrait avoir. Ces figures sont stéréotypées, mais malgré cela, cette histoire fonctionne vraiment car elle prend le lecteur par les sentiments. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #f6b26b;"><b>En conclusion</b></span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br />Ce premier tome est une réussite. Les illustrations sont criantes de vérité et parlent parfois plus que les mots. Les émotions sont fortes, on passe sans transition par de l’indignation, de la peur, de la révolte, un sentiment d’injustice, puis par de l’espoir, et enfin une sensation de satisfaction et de détermination. Je ne peux que vous conseiller cette bande dessinée. Moi en tout cas, j’ai hâte de lire le deuxième tome ! <br /> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #c27ba0;"><b><span style="font-family: georgia;"> Le château des animaux :</span></b></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;">T1 : Miss Bengalore</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;">T2 : Les Marguerites de l'hiver</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;">T3 : La Nuit des justes</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;">T4 : Le Sang du roi <br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"> </span><br /></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-43620990117405318302020-10-08T20:25:00.001+02:002020-10-08T20:25:32.064+02:00Lulu et Nelson T1 : Cap sur l'Afrique d'Aurélie Neyret, Omont et Girard<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQG2NVpLIuCZBcPuZWfYoA3mY-D20XO1YWAvI88FXG4sOJfScBYZrQS5Ve46q-zXxkxeaISAshG4vFOeH6QhM4_-eFnxcdAHYKuP2dt-lXeEQJVv3SjIfJVBHW5cQcQmdJmkT49lKFb6KQ/s534/Lulu+et+Nelson+T1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQG2NVpLIuCZBcPuZWfYoA3mY-D20XO1YWAvI88FXG4sOJfScBYZrQS5Ve46q-zXxkxeaISAshG4vFOeH6QhM4_-eFnxcdAHYKuP2dt-lXeEQJVv3SjIfJVBHW5cQcQmdJmkT49lKFb6KQ/s320/Lulu+et+Nelson+T1.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span><blockquote><span style="font-family: georgia;"><b><u><span style="color: #e69138;">Editions :</span></u></b> France loisirs, 2020, 64 pages.<br /></span><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #e69138;"><b><u>Résumé :</u></b></span> La vie ne prend pas toujours le chemin le plus court pour nous mener là où elle doit nous mener. Elle aime les détours. Et ceux-ci regorgent d'émotions inconnues, d'expériences inédites et de rencontres magiques... Dans un pays en proie aux inégalités, Lulu - italienne intrépide - et Nelson - sud-africain, plein d'espoir -, que tout tend à séparer, se retrouvent unis autour d'un même combat : la quête de la liberté. </span></blockquote><span style="font-family: georgia;"></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #f6b26b; font-family: georgia;"><b>Mon avis</b></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #cc0000; font-family: georgia;">Premièrement, je tiens à remercier les éditions France loisirs qui m'ont fait confiance, et qui m'ont accueillie dans leur équipe de Top Lecteur. Vous pourrez également retrouver mon avis sur leur site, <a href="http://Franceloisirs.com">Franceloisirs.com</a>.</span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><p></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span style="-webkit-font-kerning: none;"><span style="font-family: georgia;"><i>Lulu et Nelson </i>n’a rien à envier à son prédécesseur <i>Les Carnets de Cerise.</i> Cette fresque africaine vous dépayse sans difficulté et vous questionne à la fois sur les rapports entre humains, et entre humains et animaux. </span></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span style="font-kerning: none;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-kerning: none;"><span style="font-family: georgia;">J’ai beaucoup aimé ce tome 1. Je ne suis peut-être pas objective puisque je suis une fan inconditionnelle d’Aurélie Neyret, qui avait déjà fait un extraordinaire travail sur l<i>es Carnets de Cerise</i>. D’un autre côté, c’est certainement aussi la preuve que cette BD en vaut le coup.</span></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 14px; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-kerning: none;"></span><br /></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-kerning: none;"><span style="font-family: georgia;">Premièrement les illustrations, les traits sont tout en rondeurs. Une attention toute particulière est portée sur les ombres et les décors des planches sont très bien travaillés également. Les couleurs utilisées ne sont pas agressives et la palette est assez large. <span style="color: #b45f06;">Chaque chapitre a sa couleur, ce qui permet un découpage net et précis qui plaira au lecteur.</span></span></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 14px; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-kerning: none;"></span><br /></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-kerning: none;"><span style="font-family: georgia;">L’histoire quant à elle n’a rien d’une histoire simplette. Les thèmes abordés y sont d’actualité et parfois même assez durs. L’histoire commence avec la mort de la mère de Lulu, puis se poursuit avec celle de son meilleur ami, le lionceau né le même jour qu’elle. La fillette se retrouve alors dans un processus de deuil qu’elle a du mal à gérer. Et son père ne s’en sort pas beaucoup mieux. La fillette cache alors sa douleur dans son projet de repeuplé le cirque familial, en partant seule en Afrique du Sud, à la recherche d’autres lions. L’adulte que je suis en a eu des frissons, rien qu’à l’idée de savoir cette petite clandestine voyageant seule à l’autre bout du monde. Heureusement pour elle, son père la suivit. Mais nous voilà finalement embarqués dans une toute autre histoire, puisque qu’une fois arrivés en Afrique du Sud, nos deux héros se retrouvent en plein Apartheid. Pour les plus jeunes, c’est une partie de notre histoire qui leur seront très certainement encore inconnue.<span style="color: #b45f06;"> Il y a donc ici une part d’instruction historique très intéressante et intelligemment amenée puisque nous découvrons tout cela avec les yeux de Lulu, soit les yeux d’une enfant. C’est parfait pour expliquer ce bout d’histoire à nos propres petits.</span></span></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 14px; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-kerning: none;"></span><br /></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-kerning: none;"><span style="font-family: georgia;">Et puis Lulu va faire la rencontre du jeune Nelson. Un enfant noir sud-africain qui va se faire un devoir de s’occuper d’elle. Va alors se poser la question de l’éthique animale. Nelson ne comprend pas pourquoi Lulu veut capturer des lions pour les ramener chez elle, eux qui vivent tranquillement en liberté dans la savane. Encore un sujet très intéressant à traiter avec les enfants. <span style="color: #b45f06;">Sommes-nous en droit de voyager jusqu’en Afrique du Sud pour capturer des lions qui n’ont rien demandé à personne, et les ramener chez nous ?</span> Bien sûr, du point de vue de Lulu, il s’agit plus de se faire de nouveaux amis pour remplacer les anciens qu’elle a perdu, et qui ont toujours été auprès d’elle ! Les capturer pour amuser les adeptes du cirque, ce n’est pas vraiment ce qui l’intéresse. Mais est-elle dans son bon droit pour autant ? Nelson va lui poser la question. Et cette question, les enfants qui liront cette BD se la poseront également.</span></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 14px; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="font-kerning: none;"></span><br /></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span style="font-kerning: none;"><span style="font-family: georgia;">
</span></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-kerning: none;"><span style="font-family: georgia;">En résumé, cette bande dessinée a tout pour plaire. Une histoire attachante et qui fait réfléchir sur de nombreux sujets, et des illustrations magnifiques qui ne manqueront pas de ravir les yeux des lecteurs. </span></span></p><p style="font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><br /></p><div><span style="font-kerning: none;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></div><div style="text-align: left;"></div><p></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><p></p>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-42323707039982136122020-07-15T15:18:00.001+02:002020-07-15T15:18:50.388+02:00La Boite à musique T1 : Bienvenue à Pandorient de Gijé et Carbone<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgskgJNkTNQk3nBnKaRdF5uItxh6WpaIbZStC-ffCYUkc1RTAlI6AHE9Jzd-77Buoe5PbB_LUpWwMdOWEPxMa6QKgNQp3rdUu0rR-_6W1FKXKiV71ipdaCw4cmJLHIaY8XE94bJCc1gISpi/s687/la+boite+a%25CC%2580+musique+T1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="687" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgskgJNkTNQk3nBnKaRdF5uItxh6WpaIbZStC-ffCYUkc1RTAlI6AHE9Jzd-77Buoe5PbB_LUpWwMdOWEPxMa6QKgNQp3rdUu0rR-_6W1FKXKiV71ipdaCw4cmJLHIaY8XE94bJCc1gISpi/s320/la+boite+a%25CC%2580+musique+T1.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"></div><blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="color: #7baaf7;"><u><b>É</b></u></span><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #7baaf7;"><u><b>ditions :</b></u><b> </b></span>France Loisirs, 2020, 60 pages</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #7baaf7;"><b><u>Résumé :</u></b></span> Pour son 8ème anniversaire, Nola reçoit un magnifique cadeau : la boîte à musique de sa maman Annah. Quelle mélodie enchanteresse ! Mais à y regarder de plus près, une petite fille gesticule à l'intérieur et appelle au secours... En suivant ses instructions, Nola rapetisse et entre dans la boite à musique. Elle découvre alors Pandorient, un monde fabuleux mais aussi dangereux...</span></div></blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #7baaf7;"><b><span style="font-family: georgia;">Mon avis</span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><i>La Boite à musique</i>, c'est d'abord une couverture magnifique, qui attire l’œil par ses belles couleurs et cette petite fille dessinée en son centre. De quoi mettre l'eau à la bouche et attirer les lecteurs comme des abeilles. <span style="color: #7baaf7;">Et effectivement, les cases sont joliment illustrées et rendent justice à la couverture.</span> Les traits sont tout en rondeur, les couleurs - rose, bleu, violet - immergent rapidement les lecteurs dans ce monde féérique.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ensuite, l'histoire de Nola : Elle est à la fois touchante et pleine de mystères. On apprend très vite que la petite fille et son père sont en plein processus de deuil suite au décès de la maman de Nola. Alors qu'elle fête ses 8 huit ans, son père lui offre une boite à musique ayant appartenu à sa mère. L'enfant s'isole alors avec son présent déjà si précieux à ses yeux, et y découvre avec stupeur une autre petite fille enfermée à l'intérieur. <span style="color: #7baaf7;">Débute alors une incroyable aventure dans un monde féérique, enfermé dans cette petite boite. </span><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">L'histoire est très simple pour ce premier tome. Elle introduit le monde de Pandorient, ce petit univers peuplé de créatures surnaturelles, où les lois et coutumes sont bien différentes des nôtres. Nous apprenons que la mère de Nola y était déjà allée par le passé et qu'elle s'y était même fait des amis. Pour Nola, l'adaptation à ce nouvel environnement se fait très vite. De toute manière, elle n'a guère le choix ni le temps de poser beaucoup de questions : <span style="color: #7baaf7;">à peine arrivée, la voilà embarquée dans une course contre la montre afin de sauver la mère de ses nouveaux amis, Igor et Andrea.</span> Les péripéties s'enchainent à une vitesse folle, si bien que le lecteur a à peine le temps d'apprécier ce nouveau monde, que Nola est déjà rentrée. <br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Cette bande dessinée est destinée à un jeune public, <span style="color: #7baaf7;">toutefois elle propose différents degrés de lecture qui contentent tous les âges.</span> On se rend bien vite compte que les lois qui régissent Pandorient sont très strictes et qu'elles vont probablement poser problème à notre jeune héroïne dans le futur. En tout cas, j'ai trouvé cette histoire à la fois attendrissante et entrainante. L'intrigue est assez simple et nous n'avons pas vraiment le temps d'explorer Pandorient. Je pense donc qu'il s'agit simplement d'une introduction. Nous rentrerons probablement plus en profondeur dans le sujet à partir du T2. Je l'espère en tout cas. <br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span style="color: #7baaf7;"><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ce premier tome est magnifique : les illustrations sont à la hauteur de la couverture qui attire l'oeil sans problème. L'histoire quant à elle, est très simple mais les personnages sont attachants et surtout... le monde de Pandorient intrigue et questionne. J'ai hâte de lire la suite !<br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><u><b><span style="color: #7baaf7;"><span style="font-family: georgia;">La boite à musique</span></span></b></u></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;">T1 : Bienvenue à Pandorient</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;">T2 : Le Secret de Cyprien<br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;">T3 : A la recherche des origines<br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-8223367501286188782020-07-05T22:13:00.000+02:002020-07-15T15:19:05.371+02:00Les Haut Conteurs T5 : La Mort noire d'Oliver Péru et Patrick McSpare<div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh38r1QLtSTWkObgSm75166Vu-_BnKBA7cC9Zn1hDolFA5mUXjf2-a1y26IlEn5I3SAaUDXVx5u1zCQ65LVDVEYDn9u7_TBOiAs-ULfa9CKp_kBaoUOHnQr59QyNdnChyphenhyphenu5_sD8E-GPZawf/s577/les+haut+conteurs+T5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="577" data-original-width="384" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh38r1QLtSTWkObgSm75166Vu-_BnKBA7cC9Zn1hDolFA5mUXjf2-a1y26IlEn5I3SAaUDXVx5u1zCQ65LVDVEYDn9u7_TBOiAs-ULfa9CKp_kBaoUOHnQr59QyNdnChyphenhyphenu5_sD8E-GPZawf/s320/les+haut+conteurs+T5.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div><blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><b><span style="color: #7baaf7;">Editions :</span></b></u> France Loisirs, 446 pages, 2013<br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><b><u><span style="color: #7baaf7;">Résumé :</span></u></b> Rome, automne 1193. Humbles ou puissants, les gens meurent par milliers, foudroyés par la Mort Noire. De sinistres semeurs de peste y veillent, hantant les rues et les collines de la ville. Les Haut-Conteurs semblent être les seuls à pouvoir arrêter ces créatures. Mais, accusés de sorcellerie, pourchassés par la foule qui les adulait hier encore, ils deviennent les jouets d'un ennemi fait d'ombres et de secrets. Alors que le temps joue contre eux et le monde entier, Roland, Mathilde, Salim et Corwyn voient se réaliser les pires prophéties du Livre des Peurs. Ainsi, l'heure est venue de tout comprendre...</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span></div></blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #7baaf7;"><b>Mon avis</b></span><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Dernier tome de la saga, <i>La Mort noire</i> vient mettre un point final à cette histoire pleine de magie et d'épiques aventures. Plus sombre et dramatique que ses prédécesseurs, il n'épargne personne, ni les protagonistes, ni même les lecteurs.<br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">L'histoire des Haut-Conteurs, c'est avant tout celle d'une quête : la recherche d'un livre mystérieux et maléfique, dont les centaines de pages ont été disséminées aux quatre coins d'une Europe médiévale. <span style="color: #7baaf7;">Dans ce roman, toutes les questions posées depuis les premières pages du T1 trouvent une réponse : Qu'est-ce que le Livre des Peurs ? Pourquoi et par qui a-t-il été écrit ? Quel est le lien qui l'uni à Roland Coeur de Lion ?</span> Nos compagnons irons de découvertes en déconvenues, s'enfonçant toujours un peu plus dans les ténèbres. Ce cinquième livre ne vous apportera pas de fin heureuse. Il est amer, frustrant et laisse un fort sentiment de trahison au lecteur. <br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Je n'ai pas apprécié cette fin. Ce n'est pas tant le contenu qui m'a déplu que la forme. Pour ce qui est du contenu : il est trop sombre à mon goût. Le traitement réservé aux personnages est difficile à avaler, surtout lorsqu'on s'y est attaché comme moi. </span><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">Mais j'y reviendrai par la suite. </span>En réalité, c'est surtout la forme qui m'a déçue : c'est simple, trente ans sont résumés en un seul chapitre. <span style="color: #7baaf7;">Pour moi, l'ellipse est trop grande. Le dernier chapitre expose au lecteur ce qui s'est passé lors des trois précédentes décennies.</span> Puis il revient au temps présent et apporte l'événement final, le point d'orgue de la saga. Ça me paraît bien trop expédié. <br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Les personnages maintenant. Je mentirai en disant que leur exploitation m'a convaincue. C'est une histoire sombre, c'est vrai. Nous le savons dès le premier tome. Mais je ne m'attendais pas à ce que la fin de certains personnages suive le même chemin. Prenez Geoffroy Bouche-Goulue, ce haut-conteur plus attiré par la ripaille que par les aventures. Il paraît inoffensif avec sa grosse bedaine, c'est pourtant un fin combattant. Je l'ai adoré dès sa première apparition dans le T3. Dans ce tome-ci, il n'apparait quasiment pas, puisqu'il est rentré chez lui en Allemagne. Soit. Malheureusement lorsqu'enfin il réapparait, c'est décevant et franchement, cela laisse un sentiment de déception à tous les lecteurs qui comme moi, auront eu un coup de coeur pour ce personnage. Prenez ensuite Salim l'Insondable : un haut-conteur à qui on a coupé la langue. Il a perdu la capacité de parler des années auparavant, et par là, sa capacité à conter bien sûr. Psychologiquement, cela a forcément un impact sur le personnage. Nous avons la chance d'apprendre comme ce tragique accident a eu lieu, mais le personnage restera un mystère jusqu'au bout car nous ne savons pas ce qu'il ressent vraiment au fond de lui. Ne plus pouvoir conter... cela doit être si difficile à supporter. J'aurais aimé approfondir les sentiments de Salim. Quant à Mathilde et Roland... leur fin est pour moi d'une amertume difficile à avaler. </span><br /><span style="font-family: georgia;"><span style="font-family: georgia;">C'est très cruel, mais au fond, c'est le jeu.</span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Pour ce qui est de la saga dans sa globalité, il est une chose qui m'a également déçue : c'est le mot "Conteur", ou plutôt, ce qu'il représente. <span style="color: #7baaf7;">La voix des rois, cette capacité à mobiliser les muscles respiratoires, la cage thoracique, la résonance, pour façonner sa voix de sorte qu'elle produise des notes d'une puissance maitrisée à l'extrême... n'est finalement que peu utilisée.</span> Elle aurait pourtant dû apparaître comme l'un des éléments principaux de cette épopée. Elle n'est finalement que très peu utilisée. Cette saga n'est pas tant l'histoire de conteurs que celle de guerriers / aventuriers. Les héros passent le plus clair de leur temps à guerroyer. La manipulation des armes telles que les épées, la hachette, les poignards est constamment utilisée. Mais cette voix, la voix des rois... ils auraient pu en faire tellement de choses : une arme offensive, défensive, un pouvoir de manipulation de l'esprit, et j'en passe. Les idées ne manquent pas. Malheureusement, cet aspect de l'histoire a été éludé par un contexte assez simpliste de guerre moyenâgeuse. Du gâchis... <br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #7baaf7;"><b><span style="font-family: georgia;"><br /></span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #7baaf7;"><b><span style="font-family: georgia;">En conclusion</span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Je m'attendais à autre chose, vraiment. L'histoire est sombre et cruelle, mais au-delà de ça, j'espérais une aventure différente. Je déplorais dans le T3 que l'histoire ne suive plus la quête du <i>Livre des Peurs.</i> Au final, cette quête ne m'a pas plu plus que cela. J'aurais préféré un travail plus approfondi sur la voix des rois, un traitement plus psychologique des personnages et une fin bien moins expédiée que celle à laquelle nous avons eu droit. Ceci dit, la saga des <i>Haut-Conteurs </i>reste une bonne histoire de fantasy qui ravira un public friand de cette atmosphère sombre et cruelle. <br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"></span><br /></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-61342202155407300682020-07-03T23:32:00.001+02:002020-07-15T15:19:40.081+02:00Hippocampus T1 : Le Laboratoire secret<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu-PvXSTYaaQpQ1hGN4qn_VuyyojXFcg9t641yg4cpLvsX4xBqjr0LCxxbGuRTbe-oapzayFWEKKHuntceKmQvz44fAnzmLSjD-JGVOy_5dyEF7ADSEXTXKY5KpPqmd_9HCnqd1cfMUPb2/s499/Hippocampus+T1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="342" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu-PvXSTYaaQpQ1hGN4qn_VuyyojXFcg9t641yg4cpLvsX4xBqjr0LCxxbGuRTbe-oapzayFWEKKHuntceKmQvz44fAnzmLSjD-JGVOy_5dyEF7ADSEXTXKY5KpPqmd_9HCnqd1cfMUPb2/s320/Hippocampus+T1.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><font face="georgia"></font></div><blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia"><b><u><font color="#7baaf7">Editions :</font></u></b> Editions du Seuil, Seuil jeunesse, 11 juin 2020, 14€, 240 pages</font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia"><b><u><font color="#7baaf7">Résumé :</font></u></b> Ada, 13 ans, est la fille du professeur Varole, le célèbre neurologue qui dirige l'Hippocampes, une clinique ultramoderne. Passionnée par la science du cerveau, Ada est la digne fille de son père. Quand celui-ci disparaît mystérieusement, elle est persuadée qu'elle trouveras l'explication dans son laboratoire secret - auquel, jusqu'alors, elle n'a jamais eu accès. Elle y fait la connaissance de trois patients sur lesquels son père menait d'étranges expériences de transferts de mémoire... et Ada découvre chez chacun d'eux le souvenir de l'accident qui a tué sa mère, 12 ans auparavant. </font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia">Pourquoi son père a-t-il greffé ses propres souvenirs sur ses patients ? Et pourquoi ceux d'un événement si particulier et douloureux ? Ada n'est certaine que d'une chose : c'est en répondant à ces questions qu'elle découvrira ce qui est arrivé à son père. </font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia">Et qu'elle aura une chance de le retrouver...</font></div></blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><font face="georgia"></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><font face="georgia">Je remercie le site internet <a href="https://www.babelio.com" target="_blank">Babelio.com</a> et les <a href="https://www.seuil.com" target="_blank">Editions du Seuil</a> pour ce partenariat !</font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><font color="#7baaf7" face="georgia"><b>Mon avis</b></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia">Depuis la saga <i>Harry Potter</i>, je n'ai pas vraiment prêté attention à la littérature jeunesse. J'ai lu quelques bandes dessinées, et quelques romans en partenariat, mais ça s'arrête là. Avec le T1 d'<i>Hippocampus</i>, j'ai pu renouer avec le genre avec lequel j'ai débuté, et qui m'a donné envie de poursuivre mon aventure littéraire. Attention, point de magie. Ici, c'est la science qui prédomine. Un élément de plus que je délaisse souvent au profit du fantastique. Je partais donc avec une certaine appréhension. Et pourtant, bien mal m'en a pris... car j'ai adoré ma lecture de bout en bout. </font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia">L'histoire de la jeune Ada est singulière. Alors qu'elle n'a que deux ans, sa mère décède dans un accident de voiture. Elle est alors uniquement élevée par son père, éminent neurologue spécialiste de la mémoire. Très tôt, la fillette développe un grand intérêt pour le sujet. Âgée d'à peine quelques années, elle dévore toute la bibliothèque de son père, si bien qu'à ses 13 ans, elle possède autant de connaissances sur le sujet que les plus grands chercheurs internationaux. Ne lui manque - comme elle le dit elle-même - que l'expérience chirurgicale. Ce n'est donc pas une adolescente comme les autres. Elle ne s'intéresse qu'aux études menées par son père. Même la mort de sa mère ne semble pas la toucher plus que ça. En revanche, elle se préoccupe énormément de son père. Si bien que le jour où il disparait, elle se charge elle-même de le retrouver. <font color="#7baaf7">Il s'agit là d'un personnage très marqué, auquel les lecteurs auront peut-être quelques difficultés à s'identifier. Mais à mon sens, c'est ce qui fait le charme de la jeune fille et qui donne une envergure plus poétique au roman. </font></font><span style="font-family: georgia;">Ada est un personnage particulier. Ce n'est pas l'archétype de l'adolescente que nous pourrions rencontrer dans d'autres lectures jeunesse. Elle est extrêmement mature pour son âge. C'est un esprit pragmatique qui fait peu de cas de ses émotions. Cependant, c'est un trait de sa personnalité qui va évoluer. Le lecteur appréciera sans nul doute le développement de ce personnage, qui passe d'abord pour une jeune fille obnubilée par ses études, et qui au fil du temps, montrera un peu plus d'humanité. </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><font color="#7baaf7">Son père d'un autre côté, est certainement le personnage qui montre le plus d'émotions. </font>C'est un homme meurtri par la perte de l'amour de sa vie. Si lui aussi montre une passion pour la science, sa quête personnelle est plus humaine : il ne se souvient pas de la totalité de l'accident ayant coûté la vie à sa femme. Le corps n'ayant jamais été retrouvé, il est persuadé que la clé de ce mystère réside dans ce qu'il a oublié. Il va donc tout faire pour retrouver sa mémoire, quitte à implanter ses souvenirs dans le cerveau de ses patients.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia">C'est là qu'Ada, accompagnée de l'infirmier Kim et d'un patient nommé Sigmund, va découvrir qu'au sous-sol de la clinique, son père cache un étrange laboratoire. Le lecteur prendra plaisir à en découvrir les moindres secrets, rapidement mis à jour par Ada, puisqu'en l'absence de son père, elle en obtiendra tous les laissez-passer. </font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia">Bien que bardée de passages très scientifiques avec un vocabulaire spécifique, uniquement à la portée des initiés, cette histoire est avant tout celle d'une famille. Suivre la petite Ada dans sa quête de réponses, puis dans son évolution personnelle est ce qui tient le lecteur en haleine. Les passages sur la mémoire sont intéressants, mais ce n'est pas l'essence de l'histoire. Le côté scientifique apporte une substance et un support autour desquels se tisse l'intrigue principale. La fin pourra sembler téléphonée pour certains lecteurs. Il n'en reste pas moins qu'elle nous laisse le souffle coupé. </font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><font color="#7baaf7" face="georgia"><b>En conclusion</b></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia">Par son contenu et son style, c'est définitivement un très bon premier tome. Il introduit parfaitement l'histoire et laisse le lecteur sur un cliffhanger puissant. Le côté scientifique est savamment dosé et bien qu'étant le support de l'histoire, il ne noie pas le drame familial qui reste l'élément principal du livre. Le tome 2 sortira en octobre cette année (si tout se passe bien) et j'ai vraiment hâte de lire la suite des aventures d'Ada et son père. </font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><font color="#7baaf7" face="georgia"><b>Hippocampus</b></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><font face="georgia">T1 : Le Laboratoire secret</font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><font face="georgia">T2 : ???</font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><font face="georgia"><br /></font></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><font face="georgia"><br /></font></div>Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-88756967718177019772020-06-14T14:37:00.002+02:002020-06-14T14:37:47.339+02:00Les Haut-Conteurs T4 : Treize damnés d'Oliver Peru et Patrick McSpare<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM1q105-SP6V9blx5-n8fUlf64XMV8q3XlQBXKlp0rcFAuQp_uSHSqD51rcEFN7dtApfegng32C0jH3KsQZ5TFksJdBLcG_E1GQvS56PdFyng9xjj8P3TsnoNmXqzRiQL2F5uQPMcv-_3g/s1600/Les+Haut-Conteurs+T4.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="233" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM1q105-SP6V9blx5-n8fUlf64XMV8q3XlQBXKlp0rcFAuQp_uSHSqD51rcEFN7dtApfegng32C0jH3KsQZ5TFksJdBLcG_E1GQvS56PdFyng9xjj8P3TsnoNmXqzRiQL2F5uQPMcv-_3g/s320/Les+Haut-Conteurs+T4.jpg" width="213" /></span></a></div>
<span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"><br /></span>
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
<b style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"><u><span style="color: #6aa84f;">Editions :</span></u></b><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"> France loisirs, 2013, 370 pages.</span></div>
<span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"><b><u><span style="color: #6aa84f;">Résumé :</span></u></b> À Rome, Alexandrie, Bruxelles, les Haut-Conteurs cherchent Roland et Mathilde la Patiente. Tous deux se sont évaporés...</span></div>
<span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">
</span><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"></span>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">La jeune Eléna, le truculent Bouche-Goulue, Salim l'Insondable et Crowyn le Flamboyant collectent des indices et progressent vers le nord de l'Europe, sur la piste des Treize damnés et des origines du Livre.</span></div>
<span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">
</span><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"><div style="text-align: justify;">
Roland et ses amis sont-ils prêts à découvrir ce que nul Conteur avant eux n'avait seulement osé imaginer ? Dans la vaste cité souterraine peuplée de spectres, l'Immortel attend son heure. Voici venue l'histoire mère de toutes les histoires, voici venu le temps des révélations...</div>
</span></blockquote>
<span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #6aa84f; font-family: "georgia","times new roman",serif;"><b><u>Mon avis</u></b></span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">La fin du T3 avait ébranlé les lecteurs avec l'enlèvement de Roland par un groupe de sorcières. Les treize damnées, comme elles se font appeler, le ramènent alors dans leur repère situé sous une montagne inquiétante dans le pays norvégien. Nous retrouvons Roland après déjà deux ans de captivité. Amnésique, il croupit au fond de sa cellule sans connaitre les raisons de sa séquestration. Les sorcières se jouent de lui en le laissant intentionnellement s'échapper à plusieurs reprises. Débute alors un jeu de chasse à la souri dans la forêt alentours où il y découvre un village habité par des spectres, ou dans le labyrinthe de la cité enfouie sous la montage. Malheureusement pour le conteur, il est systématiquement rattrapé, et sa mémoire se voit effacée à chaque nouvelle tentative. Il ne reste au jeune homme que sa détermination à survivre et son prénom, le seul élément dont il se souvienne.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">Séquestrée elle aussi, Mathilde prend son mal en patience, espérant inlassablement l'arrivée de leurs compagnons à leur rescousse. Mais au bout de deux ans, les renforts ne sont toujours pas là, et Mathilde décide de prendre les choses en main, en orchestrant la tentative d'évasion de la dernière chance. Parallèlement, Corwyn, Elena, Geoffroy et Salim parcourent le monde à leur recherche. Leurs découvertes finiront par les mener vers la montagne hurlante. Mais ils ne seront pas les seuls à les y retrouver. <br /><br />Ce quatrième tome reprend enfin son intrigue principale autour du <i>Livre des Peurs</i>. <span style="color: #41b375;">Et les révélations vont bon train puisque non seulement nos héros découvriront de nouvelles pages, mais ils apprendront également bien des choses sur le livre en lui-même.</span> Dans ce tome, l'atmosphère y est toujours aussi sombre que dans les précédents livres. Toutefois, je l'ai trouvée moins angoissante, moins effrayante. Certains éléments étaient évidents, comme le fait que les compagnons de nos deux conteurs finiraient par les retrouver. Ce qui m'a réellement intéressée dans ce tome sont toutes les révélations concernant le <i>Livre des Peurs</i>. On ne saura toujours pas ce que Roland devra accomplir ni pourquoi il est appelé l'Enfant Maudit. Mais quelques bribes sont lâchées, et le lecteur commence à entrevoir un avenir plus qu'incertain pour nos amis conteurs. <br /><br />J'ai beaucoup aimé ce quatrième tome. Je reprochais au précédent de s'éloigner de l'intrigue principale, ce qui n'est pas le cas pour celui-ci. <span style="color: #41b375;">Je suis peinée de voir le traitement infligé à nos personnages préférés, mais cela démontre bien que la saga des<i> Haut-Conteurs </i>ne fait pas dans la demi-mesure. C'est une histoire sombre et sanglante, qui ne laisse que peu de répits à nos héros, et qui ne les ménage absolument pas. </span>On note toutefois l'évolution de Roland. Après deux ans à croupir dans les entrailles d'une montagne, il est plus mature, plus lucide et plus aguerri. De l'adolescent naïf et émerveillé, il est devenu un jeune homme marqué et sûr de lui. J'ai vraiment un coup de coeur pour ce personnage. Il est le centre de l'attention, mais il n'est pas le seul héros de cette histoire. Sa relation avec Mathilde la Patiente prend ici une toute autre tournure. D'élève à maitre, ils sont désormais d'égal à égale, et cela se ressent très vite dans leur manière d'agir l'un avec l'autre. Quant à la jeune Elena, qui avait éveillé quelques sentiments amoureux chez notre jeune ami dans le tome précédent, elle poursuit son apprentissage de jeune conteuse aux côtés de Corwyn, tout en continuant les recherches afin de retrouver celui pour lequel son coeur bat.<span style="color: #41b375;"> Du fait de leur séparation, la romance à peine entamée dans le T3 est peu évoquée jusqu'à la toute fin de ce roman. Et le traitement qu'en font les auteurs est très justement mené.</span><br /></span><div style="margin-left: 40px;"><br /></div><div style="margin-left: 40px;"><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"></span></div><p style="margin-left: 280px;"><span style="color: #41b375;"><b><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">En conclusion</span></b></span></p><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">J'ai apprécié que ce quatrième tome reprenne l'intrigue principale, après un T3 plus tourné vers une enquête secondaire.<b><span style="color: #41b375;"> </span></b><span style="color: #41b375;">Les révélations qui jusque là se faisaient attendre commencent à tomber.</span><b><span style="color: #41b375;"> </span></b>Le côté horreur et sanglant est toujours là et vient parfaire cette aventure inquiétante où la survie de nos héros est incertaine. La difficulté des épreuves subies apporte un toute autre sens à la saga, qui ajoute à son panel un traitement psychologique de ses personnages plus approfondi. Il n'est pas évident de comprendre quelle tournure prendra le tome 5 après la fin de celui-ci. Cependant, nous pouvons nous attendre à une escalade dans la violence et dans la tourmente, en espérant que nos héros en ressortent indemnes. <br /><br /></span><div style="margin-left: 280px;"><u><b><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">Les Haut-Conteurs</span></b></u><br /><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">T1 : La Voix des Rois</span><br /><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">T2 : Roi Vampire</span><br /><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">T3 : Coeur de Lune</span><br /><span style="color: #41b375;"><b><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">T4 : Treize Damnés</span></b></span><br /><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;">T5 : La Mort noire</span><br /></div><div style="margin-left: 40px;"><span style="font-family: "georgia","times new roman",serif;"></span></div></div>
Berellynhttp://www.blogger.com/profile/06350790972398822579noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-202555302261334588.post-87639827643751679112020-05-22T23:18:00.001+02:002020-05-22T23:20:51.848+02:00Le Secret de Lomé T3 : La Destinée de Lomé d'Alexiane de Lys<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibIPTNDoFWTCwHfXxxgMDFk87fzp4Uh17rlY_xWOMq2Sb2lJXIQbemMyLudfhR1293DZC3SERSdVgbpnYS0bhvx2pHSkXOyJjgnZ7PP-k09_vy4HyYoUcq0-q2XlvJwm2M4ZxqLuX-JUgd/s1600/Le+secret+de+lome%25CC%2581+T3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><img border="0" data-original-height="620" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibIPTNDoFWTCwHfXxxgMDFk87fzp4Uh17rlY_xWOMq2Sb2lJXIQbemMyLudfhR1293DZC3SERSdVgbpnYS0bhvx2pHSkXOyJjgnZ7PP-k09_vy4HyYoUcq0-q2XlvJwm2M4ZxqLuX-JUgd/s320/Le+secret+de+lome%25CC%2581+T3.jpg" width="206" /></span></a></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
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<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><u><span style="color: #6aa84f;">Editions :</span></u></b> Michel Lafon, 2019, 15,95€, 450 pages.</span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><span style="color: #6aa84f;"><u>Résumé :</u></span></b> Lomé et Iollan ont quitté Bâl'Shanta et arrivent sur Terre, à la recherche du sang d'Audran, le plus puissant de tous les dragons. Là, Lomé lève le voile sur d'anciens secrets - des révélations qui changeront sa vie et lui prouveront qu'elle n'a jamais été celle qu'elle pensait être.</span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">
</span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Quand le moment vient pour elle de retourner à Bâl'Shanta avec Iollan, Lomé ignore encore qu'elle va devoir faire des choix cruciaux pour sauver son peuple et qu'elle n'en sortira pas indemne...</span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">
</span></blockquote>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
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<span style="color: #6aa84f; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><u>Mon avis</u></b></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Voici donc le dernier tome de la saga. Après le T2 en demi-teinte, trop porté sur la romance des protagonistes, ce troisième opus donne le change et recentre l'histoire sur son intrigue principale : sauver Bâl'Shanta. </span><br />
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Nous commençons l'aventure directement après la fin du T2 sans ellipse. Lomé et Iollan ont voyagé entre les mondes et sont désormais sur Terre. Ils sont à la recherche du sang d'Audran qui leur permettrait de ramener les dragons à la vie, et par conséquent la paix sur Bâl'Shanta. Si Lomé revient dans le monde qui l'a vue grandir, Iollan lui, a tout à y découvrir. Heureusement, le Torga apprend très vite et va rapidement s'adapter à la vie sur Terre. Son apprentissage est touchant et très bien amené. Lomé prend le temps de tout lui expliquer malgré l'urgence de la situation. Dans leur quête, le couple retrouvera Stephanie, une connaissance du lycée de Lomé, qui deviendra rapidement sa plus grande amie. La jeune terrienne leur sera d'un grand soutien pendant leur séjour et même au-delà. Ce personnage est adorable et très attachant. <b><span style="color: #6aa84f;">Elle permet aux lecteurs de se détacher du couple Lomé/Iollan en apportant un regard neuf sur leur mission et les obstacles qu'ils devront contourner</span></b>. </span><br />
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">La recherche du sang ancien mènera le trio de Fréjus à Paris. Lomé et Iollan voyageront encore un peu dans ce tome et </span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">feront de nombreuses rencontres,</span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> ce qui leur permettra de faire la lumière sur plusieurs éléments nébuleux du passé familial de la jeune femme. <b><span style="color: #6aa84f;">Grâce à ces découvertes, les scènes introductives des deux tomes précédents prendront tout leur sens. </span></b>Et avec les révélations, vient le moment de faire des choix. Lomé en aura quelques uns à faire, rarement faciles, mais toujours avec de grandes conséquences au bout. Cela est la preuve s'il en est, que d</span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">ans ce T3, Lomé a muri. Je ne l'avais vraiment pas appréciée dans le T2 où elle était immature et insolente. Le retour sur Terre l'a visiblement assagie. Elle s'implique complètement dans sa mission et ne se laisse pas aveugler par ses sentiments. Pourtant elle aurait eu de quoi car si elle a vécu de nombreuses horreurs au cours de ses précédentes aventures, la jeune femme n'est pas au bout de ses peines. </span><br />
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'intrigue nous emmène au plus intime de l'histoire de Bâl'Shanta. Elle est étroitement liée aux origines de la famille de Lomé. Entre les voyages, les courses-poursuites, les trahisons et les révélations, les lecteurs n'ont pas le temps de reprendre leur souffle. Le rythme est soutenu et l'autrice jongle aisément entre actions, révélations et sentiments. </span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Je ne pensais pas le dire mais j'ai apprécié l'histoire autour de la romance de Lomé et Iollan. Elle a pris une toute autre tournure au fil des pages, plus contrastée et plus sombre que dans les premiers tomes. </span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Enfin, la saga se termine sur un final à couper le souffle. </span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Les retournements de situation sont nombreux et cohérents.</span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> <b><span style="color: #6aa84f;">L'autrice crée un suspens palpable en nous déstabilisant, en nous questionnant puis nous fait comprendre que la solution n'est pas là où on la croit</span></b>.</span><br />
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<u><b><span style="color: #6aa84f;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">En </span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">conclusion :</span></span></b></u></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Le T1 reste pour moi le meilleur de la trilogie, le plus profond dans les thèmes qu'il aborde (esclavagisme, solitude, sentiments...). Mais ce T3 a très bien conclu la saga. Les personnages ont évolué positivement et les révélations étaient au rendez-vous. Le final surprend les lecteurs. La plume de l'autrice est toujours aussi fluide et agréable. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. C'est une bonne saga young adult fantastique, que je recommande aussi bien aux amateurs du genre ainsi qu'aux néophytes. </span><br />
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<span style="color: #6aa84f; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><u><b>Le Secret de Lomé</b></u></span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">T1 : Le Secret de Lomé</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">T2 : L'Odyssée de Lomé</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">T3 : La Destinée de Lomé </span></div>
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<span style="color: #c27ba0; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;">Saga terminée</span></div>
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